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Conseil de gouvernement : l’habitat au programme

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L’habitat a été au menu du Conseil de gouvernement tenu jeudi 16 février au siège de la Primature à Rabat. Chiffres et bilan de l’activité du secteur depuis 1999 à 2005 ont été présentés par Taoufik Hejira, ministre chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. Habitat social, économique et résidentiel, dans tous les secteurs concernés, le dynamisme est de mise. A commencer par les projets d’habitat qui ont été présentés à SM le Roi Mohammed VI depuis son intronisation et qui ont fait l’objet, à l’occasion de la dernière fête du Trône, d’un audit effectué par un cabinet indépendant. En sept années, le Souverain a ainsi lancé les travaux de 201 projets visant la réalisation de près de 957.125 unités pour un investissement global de 36,8 milliards DH. L’exposé du ministre a également fait état des réalisations de l’année qui vient de s’écouler, et qui a connu la réalisation de pas moins de 113.200 unités et la restructuration de quelque 31.500 unités. A ceci s’ajoute l’ambition du Maroc de construire environ 150.000 logements par an à compter de 2009. Selon le ministre chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, le Royaume doit aller de l’avant dans le projet de construction de 100.000 logements par an durant les trois prochaines années comme ce fut le cas en 2005. pour y arriver, les autorités concernées se doivent de reconsidérer les mécanismes de production et de réunir les conditions nécessaires pour parvenir à cet objectif.
Mais lors de ce Conseil de gouvernement, il n’a pas été uniquement question des réalisations accomplies durant les années passées. Une véritable auto-critique s’est également effectuée se rapportant à cette nouvelle approche adoptée depuis quelques années et qui vise avant tout à arrêter l’hémorragie de l’habitat insalubre, à développer l’offre sur le marché national et à trouver des solutions adéquates aux problèmes d’habitat qui se posent dans toutes les régions du Royaume. Si l’approche du département ministériel de tutelle est tripartite et se base sur une implication de plusieurs partenaires locaux, associatifs et centraux, elle se trouve confrontée à plusieurs insuffisances, notamment un manque flagrant de coordination dans certains cas. Des lacunes se répercutent négativement sur les différents programmes, essentiellement «Villes sans bidonvilles». Ce dernier a ainsi besoin d’une activation du rythme de relogement et de ressassement des ménages bidonvilles, d’un meilleur accompagnement social et d’un plus grande offre de services et d’infrastructures dans les nouvelles zones urbaines créées.

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