Vous avez réservé vos vacances depuis longtemps et vous avez déjà fait «checker» votre voiture avant le jour du grand départ. Pourtant, il est un point primordial à ne pas négliger avant de prendre la route : le chargement de la voiture en général et celui du coffre en particulier. Une question que beaucoup d’automobilistes ont, soit tendance à négliger, soit matière à déléguer à la gent féminine, réputée pour vouloir emmener tout le placard en vacances. Et dans les deux cas de figure, c’est la surcharge !
Or, on ne roule pas 500 ou 1.000m, comme si on allait chercher les enfants à l’école. Et parce qu’elle vous servira à parcourir de longues distances, votre monture doit impérativement être ménagée. Par ailleurs et pour charger un véhicule, mieux vaut s’y prendre à l’avance et de la manière la plus organisée possible. Faire une liste ne relève ni de l’impossible ni du superflu. Une corvée diront les enfants. Pourtant, ces derniers ont souvent le même syndrome que leur mère. Quitte à gérer une éventuelle crise du petit, interdisez-lui d’emmener son gros camion de pompier en plastique ou son garage de voitures miniatures. Idem pour sa sœur qui a déjà ramassé toute sa collection de poupées Barbie… et leurs petits bagages. Cela, alors que certains objets, accessoires ou produits ne doivent pas être oubliés. C’est le cas de l’appareil photo, des médicaments, ou encore du parasol. Si vous en avez la possibilité de le faire : chargez l’essentiel de tous vos bagages la veille du départ.
A ce juste titre, essayez de répartir dans le coffre les différents colis et valises de façon optimale, en fonction de leur poids afin de ne pas déséquilibrer le véhicule. Puis surtout, tranchez entre les choix à faire et délestez-vous de tout ce qui ne sera pas d’une grande utilité durant votre séjour estival. Objectif : éviter la surcharge. Il faut savoir qu’un véhicule chargé à outrance entraîne quelques incommodités et beaucoup de risques. Il y a d’abord la consommation qui grimpe presque autant que le mercure, tandis que l’agrément de conduite subit un sacré coup lymphatique.
Ensuite -et c’est le plus grave-, le comportement global du véhicule s’en trouve gravement altéré. Le freinage est moins efficace dans les situations critiques et la caisse plus sujette au roulis et autres mouvements peu rassurants dans les virages.
Enfin, retenez que malgré toutes les apparences que peut avoir une voiture, elle a -un peu comme un mulet- un seuil pondéral au-dessus duquel elle rend l’âme.