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Dounia Boutazzout : «Je n’ai rien à faire d’un coureur de jupons»

© D.R


ALM : Vous avez la part belle dans la grille de ce Ramadan. Quel a été le feed-back du public?
Dounia Boutazzout : En effet, je suis présente cette année dans deux œuvres télévisuelles à savoir «El okba lik», et «Saâdi Bebnati» aux côtés du grand Houssine Beniaz. Vous ne pouvez pas imaginer mon bonheur quand j’ouvre mon compte Facebook et je trouve des centaines de commentaires positifs quant à mes prestations. Je le dis, en toute confiance, les gens ont apprécié les séries notamment El okba lik qui avait fait un pic d’audience lors du premier jour de sa diffusion. Il faut dire également que la nature de mes deux rôles ainsi que leurs différences m’ont permis de faire valoir mes aptitudes artistiques et de me distinguer davantage.

Peut-on dire que «El okba lik» constitue votre point de départ effectif ?
Absolument ! Tout d’abord, il est à noter que j’avais auparavant participé à des productions audiovisuelles qui ont eu de bons échos, mais mon passage à «El okba lik» reste remarquable. Le personnage de «Lamia» a joué un grand rôle dans ma carrière. Le téléfilm a permis à un large public de me découvrir. Son succès ne peut être que profitable pour une actrice débutante comme moi. Tous ces facteurs ont permis de consolider ma présence dans la scène artistique.

Qu’est-ce qui distingue Lamia des autres personnages dans cette série ?
Chaque personnage dans «El okba lik» a une particularité. Qu’il s’agit de mon rôle ou ceux de Sanaa Akroud et de Fatimazahra Bennacer , je peux dire qu’ils sont à la fois primordiaux et complémentaires. Ce qui distingue ce trio est la sincérité du jeu et la spontanéité. En quelque sorte, les personnages nous ressemblent. Il s’agit de nous-mêmes et non pas de caractères prédéfinis par le scénariste. Quant à mon personnage, il est un peu coquin. Contrairement à Sanaa et Fatimazahra, j’incarne la jeune Marocaine qui accepte de concilier entre modernité et tradition. Elle est subordonnée à son mari, au poids de la société, mais son silence est loin de cacher une passivité. Le personnage se rebellera à la fin de la série. Je ne veux pas brûler les étapes, donc je laisse le soin aux téléspectateurs de découvrir l’histoire jusqu’à la fin. (Rires).

Avez-vous suivi «Ayza Atgawiz» de Hend Sabry ?
J’étais vraiment surprise en regardant cette série. C’est en quelque sorte une autre version d’«El Okba lik» . Le jeu de Hend n’était pas différent de celui de Sanaa Akroud. J’ai beaucoup aimé l’esprit de l’œuvre et la spécificité de chaque chronique présentée dans les épisodes. Il faut dire que le célibat fait débat ces jours-ci.

«Naker Lahsane» à laquelle vous participez actuellement traite également la thématique du mariage. Est-ce désormais une tendance ?
Exactement ! La pièce que je présente avec la compagnie Tansift traite le sujet du mariage sous un angle différent. Il s’agit de l’union basée sur le profit. Le traitement du mariage n’est pas une tendance, mais plutôt la problématique s’impose avec force. Le célibat a un poids considérable non seulement dans les sociétés arabes mais également dans le monde entier. La fille a beau étudier, a beau être ouverte d’esprit mais tôt ou tard, elle pensera au mariage. Le besoin de fonder, une famille est quelque chose d’innée. La stabilité conjugale procure quiétude et équilibre. Il ne faut pas omettre cela de nos esprits. Vous voyez à quel point le personnage de Lamia me ressemble? Pour l’anecdote, la productrice d’El okba lik nous disait, durant le tournage, qu’à la fin, on finira par se marier réellement. A chaque fois qu’on tournait, le shoot est interrompu par le passage d’une «Hdiya», une mariée qui passe et autres. Comme il est communément connu, on appelle cela «El Fal» (Rires).

Suivant votre thèse, Dounia a, actuellement, un Moulay Hmed dans sa vie ?
(Rires). Tout comme Lamia, je ne peux qu’avoir aussi un Moulay Hmed. Mais pas identique à celui de la série. Je n’ai rien à faire d’un coureur de jupons. Pour répondre à votre question, rien d’officiel pour le moment.

Entre drame et comédie, où vous retrouvez-vous le plus ?
J’adore la comédie. Je me sens plus à l’aise dans les caractères comiques bien que c’est difficile de faire rire le grand public. Mes débuts étaient dans ce cadre. Ma première apparition télévisuelle était dans Chanily TV à côté de Hassan El Fad. Cette expérience est particulière. Ce fut une occasion pour que je teste mes compétences en la matière. Je suis de nature très plaisante. J’aime les farces et la parodie. J’espère qu’un jour je pourrais faire part dans une production comique et participerais de façon effective à son élaboration.

Que représente pour vous Ramadan ?
Ramadan c’est un cadeau divin. C’est un mois de sérénité et de recueillement. Comme tous les musulmans, j’ai mes propres habitudes. Durant tout ce mois, je reste chez moi. Je ne sors pas. Tout mon temps est réparti entre le devoir religieux, la cuisine et Facebook. (Sourire).

Donc, vous êtes une bonne cuisinière.
Je sui une spécialiste des briouates. En toute modestie, j’excelle dans la préparation des farces et aussi dans leur présentation. Pour aujourd’hui, je servirai au ftour des briouates aux champignons et viande hachée.

Un petit mot pour le public.
Je le remercie pour son soutien. Je remercie également l’équipe d’«El Okba» pour leur compréhension. Très bon Ramadan à tous les Marocains.

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