Hamid El Hazaz, une des gloires du football national, qui a derrière lui vingt-deux années d’expérience dans le football, une riche carrière avec des moments de gloire et d’éclat.
«Durant ma carrière en football, j’ai joué dans toutes les catégories, minime, cadet et seniors . J’ai commencé à l’âge de 13 ans, j’ai intégré l’équipe minime du MAS en 1962, j’ai joué dans l’équipe nationale espoir en 1965-1967 et ce n’est qu’en 1968 que j’ai fait partie de l’équipe nationale», raconte Hamid El Hazaz, ex-gardien de but de l’équipe nationale.
El Hazaz garde des souvenirs affectueux de la première qualification de la sélection marocaine à la Coupe du monde qui s’est déroulée en 1970 au Mexique. «J’étais tout très content de porter haut les couleurs nationales, mon souci fut de représenter dignement mon pays à cette grand-messe footballistique mondiale», affirme-t-il. Et d’ajouter : «Nous nous sommes qualifiés au premier tour, nous avons côtoyé la fine fleur du football mondial tels Bekenbauer, Platini, Pelé, Mayer, etc». Changement de décor.
En 1972, El Hazaz avait rendez-vous avec une autre aventure pleine de gloire. Il a été du voyage à Munich, où il a participé avec l’équipe nationale aux Jeux olympiques. De ce voyage, il garde également de très bons souvenirs. Et ce n’est pas tout… En 1976, cap sur l’Ethiopie pour la Coupe d’Afrique des Nations. Une étape qu’El Hezzaz veut marquer d’une pierre blanche, d’autant plus qu’il est revenu avec l’équipe nationale grand vainqueur de la Coupe de la CAN 76. Un palmarès bien garni. Mais El Hazaz n’est pas le genre à dormir sur ses lauriers. Après avoir pris les commandes du club MAS en 1994, il occupe aujourd’hui le poste de président du comité directeur du même club toutes sections confondues (handball, basket-ball, football, etc). En dépit de cette intense activité, El Hazaz trouve toujours le temps de combler sa passion : faire du sport, et plus particulièrement le football.
Dire que cette passion n’a pas pris une seule ride. Pas plus qu’El Hazaz qui a su garder son punch, malgré ses soixante ans. Il offre le bon exemple de la fidélité de la passion de ses premières heures, apportant également la preuve de ce que peuvent être la ténacité, la hargne et le courage de vaincre. Un bon repère pour les jeunes sportifs d’aujourd’hui. Sur cette question, El Hezzaz reconnaît une dette à une pléiade de sportifs qui l’ont inspiré sur le chemin difficile de l’auto-affirmation.
Il cite pour exemple Abdellah Settati (ex-entraîneur adjoint de l’équipe nationale de 1970), et Jean Paul Kneyer (ancien entraîneur du MAS). «C’est ce dernier qui m’a initié au football», affirme El Hazaz, reconnaissant. S’agissant de ses joueurs préférés, il cite, à titre illustratif, l’ancien gardien du MAS Lebied, Allal (FAR), Faras (Chabab Mohammédia) et l’international Larbi Benmbarek.