«Je ne prends pas de vacances cet été». Très occupé et presque impossible de le joindre, Mohamed Bastaoui n’envisage pas de partir en vacances pour cette saison estivale. «Peut-être après» dira-t-il. «Mais pour le moment j’ai beaucoup de travail». L’acteur est actuellement en plein tournage. Il joue dans une série «Chrikti Mouchkilti». «C’est une production de la société créée par feu Aziz Chihal», explique-t-il. Un hommage posthume à l’homme emporté si tôt par la mort. Le tournage devrait finir vers fin août ou peut être même se prolonger au-delà de cette date, en septembre. C’est pour cela que l’artiste, qui fait aujourd’hui la fierté du petit et grand écrans, ne pense même pas aux vacances, en ce moment. «De toutes les manières, je ne programme jamais mes vacances, c’est selon le moment», confie-t-il. Si généralement il préfère aller à la plage, il aime aussi flâner dans les villes de l’intérieur. «Je n’ai pas de préférence pour une partie ou une autre du Maroc, j’aime tout le pays». C’est sans doute pour cela que le comédien n’a jamais hésité à se rendre dans toutes les régions du Maroc pour manifester son soutien au cinéma marocain. Par sa présence, il a apporté un grand appui aux rencontres cinématographiques à Errachidia, Zerhoun, Imouzzer, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Zagora et bien d’autres contrées du pays. La ville où il préfère passer le plus de temps possible, c’est Marrakech «comme beaucoup de gens». C’est que Bastaoui aime cette ville si accueillante : «j’aime la gaieté et l’amabilité des gens de cette ville, la chaleur humaine qu’elle dégage». Cet artiste hors pair propulsé aux devants de la scène par son incomparable prestation dans le film «Adieu forain» de Daoud Aoulad Syad, où il a campé à la perfection le rôle de Larbi.
Bastaoui, l’acteur qui a su charmer les spectateurs par sa sincérité au point que sa présence dans un film est devenue une assurance que l’œuvre sera bien accueillie par le public, affectionne particulièrement sa ville natale, Khouribga où vit encore sa famille. Il aime également Salé, et plus particulièrement sa médina à tel point qu’il a choisi de s’y installer. «En général, j’aime les endroits où je peux rencontrer beaucoup de gens». Et ces gens, son public, le lui rendent bien. Toutes les œuvres dans lesquelles il a participé, que ce soit pour le cinéma ou la télévision sont bien accueillies. Les réalisateurs avec qui il a travaillé sont peu nombreux. Il faut dire qu’il se montre très exigeant quand il s’agit d’étudier les propositions qui lui sont faites. Bastaoui doit avoir la conviction qu’il pourra donner le meilleur de lui même.
Bref, bien qu’il soit peu probable qu’il fasse une pause pour se reposer pendant quelques jours cet été, il aime bien passer ses vacances en famille, avec sa femme, l’actrice Souad Nejjar et ses quatre enfants. Mais, pour l’instant, le travail d’abord et toujours : «Il se peut même que j’entame un nouveau tournage une fois celui sur lequel je travaille sera terminé».