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Kamal Kadimi : «Dans la réalité, il m’arrive de devenir Hdidane»

© D.R



ALM ; Que répondez-vous au nombre grandissant de personnes qui appellent à ce que Hdidane entraîne la sélection nationale de football ?
Kamal Kadimi : Je ne sais pas pourquoi ils insistent autant. Mais c’est peut-être parce qu’ils croient plus en l’intelligence de Hdidane et ses ruses qu’en les compétences et stratégies de ces entraîneurs qu’on voit émerger de nul part à chaque fois et qui malgré leurs salaires faramineux finissent tout de même par disparaître sans laisser le moindre résultat. En plus, Hdidane serait un entraîneur bien de chez nous.

Y a-t-il une ressemblance entre vous et Hdidane ?
Ma personnalité est très complexe et composée. Je ne m’habille pas à la Hdidane, mais dans la réalité,  il m’arrive de devenir Hdidane quand la nécessité se fait sentir. Par ailleurs, pour moi Hdidane est le personnage le plus important que j’ai interprété jusqu’à ce jour. Il n’a rien d’un être légendaire faisant partie de notre passé et patrimoine oral, mais c’est quelqu’un de très moderne. De nos jours, il y a des Hdidane partout. Et il m’arrive d’en faire partie.

Quelle est la nature de vos liens avec Joha ?
Je n’ai aucun lien avec Joha et Hdidane n’est ni le frère ni le cousin de ce dernier. Chaque personnage a sa personnalité et ses traits. Hdidane est une personne opprimée qui vit dans la misère. Sa philosophie dans la vie est de faire le moins d’effort possible tout en usant de son intelligence pour s’en sortir. La différence entre Joha et Hdidane est que la vie du premier est plus régie par la bêtise et l’idiotie alors que celle du deuxième obéit à son intelligence. Hdidane peut faire semblant d’être un abruti, juste pour atteindre un objectif bien calculé.

Vous avez aussi réalisé un court-métrage «Flamme». On a cherché sur Internet à le voir, mais sans succès. Vous ne croyez pas en Youtube ?
Je ne suis pas très Youtube. Bien que j’écris souvent mes scénarios en utilisant mon ordinateur. Mais il faut bien que je m’y mette un jour.

On imagine que c’est aussi parce que vous n’aimez pas voir ce film. Parlez-nous de votre expérience en tant que réalisateur ?
Quand je revois ce film, j’ai un énorme sentiment d’insatisfaction, je me dis qu’aujourd’hui je pourrais faire mieux. En fait, ce travail s’inscrivait dans le cadre de ma participation à un concours organisé par l’ONA. Le scénario que j’avais écrit avait été sélectionné, on m’a donc proposé de le réaliser. Alors j’y ai fait participer plusieurs de mes amis acteurs. Mais c’était une expérience intéressante dans la mesure où j’ai découvert tout le travail qui se fait derrière la caméra (casting, montage, direction des acteurs, choix des plans…).

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