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La saga des marques : Nissan

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L’appellation Nissan est en fait une abréviation de Ni-San qui découle de la contraction Nihon Sangyo, soit en japonais «Industrie du Japon». C’est le nom qui a été donné en 1934 à la fusion entre deux sociétés : la Kaishinsha (fondée en 1911) et la Jitsuyo Jidosha d’Osak (créée en 1919). A l’image de beaucoup d’autres labels automobiles nippons, ces deux petits constructeurs s’étaient spécialisés dans la production de petits véhicules, avant d’élargir leur gamme puis s’ouvrir au marché de l’exportation. Durant la deuxième moitié du vingtième siècle, ses modèles sont alors connus sous le nom de Nissan et Datsun et ce, jusqu’aux années 60-70. C’est à cette période que l’entreprise connaît sa plus forte expansion et devint alors le numéro deux japonais de l’automobile, derrière Toyota. Parmi ses modèles phares de l’époque, on retiendra surtout les premières générations de la berline Bluebird et surtout les 240 Z et Fairlady. Des coupés qui se sont imposés parmi les meilleures voitures de sport de leurs temps. Puis, vinrent les années 80. L’appellation Datsun disparaît au profit de Nissan, qui lancera vers la fin des années 80 Infiniti, son label de luxe destiné à séduire la clientèle du plus gros marché automobile de la planète : les Etats-Unis. Mais durant les années 90, Nissan va connaître une série de déboires commerciaux et financiers, jusqu’à accuser une perte colossale sur l’exercice 1997/98. Promise à une faillite annoncée, la marque japonaise va ouvrir son capital à Renault et ce, à hauteur de 36,8%. A l’époque (1999), c’est un certain Carlos Ghosn (alors directeur de la zone d’affaires «Mercosur» au sein du losange) qui va être «dépêché» par Louis Schweitzer au Pays du Soleil Levant, comme directeur général de Nissan. Sa mission : sauver Nissan de la banqueroute. La suite, presque tout le monde la connaît, puisque celui qu’on surnomme le «cost-killer» a réussi, via son plan (triennal) de redressement «Nissan Revival Plan», à sortir la marque du rouge. En 2001, Nissan renoue avec les bénéfices (3,4 milliards d’euros) et revient aux devants de la scènes automobile mondiale. Aujourd’hui, ce constructeur produit près de 3,5 millions de véhicules chaque année, faisant de l’Alliance Renault-Nissan le quatrième groupe automobile mondial. Nissan dispose de la plus large gamme de véhicules 4×4 et ses modèles se présentent comme fiables, sûrs et comme étant les autos japonaises les plus distinctives en Europe.

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