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Les nuits du Ramadan entre Gnaoua, Aïssawa et Hadarates

© D.R

Le site magique de la citerne portugaise accueillera du 20 août au 13 septembre, les amateurs de la musique traditionnelle et spirituelle. Il s’agit de la quatrième Édition des nuits de Ramadan. Un événement organisé par l’Alliance franco-marocain d’El Jadida et la direction régionale de la Culture des Doukkala-Abda avec le soutien de l’ambassade de France. Entre gnaoua, aïssawa et hadarates, le menu invite à la spiritualité pendant ce mois de Ramadan. Dix concerts gratuits et à ciel ouvert sont prévus dans la cité portugaise. Ils ponctueront le mois dans l’ancienne Mazagan chaque soirée à partir de 21h30. La nuit d’ouverture présentera les confréries d’aïssawa de Meknès et d’Azzemour. Dirigée par mkadem Abdessamad Hadef, Taifa Alakhawayen a participé à plusieurs festivals au Maroc et à l’étranger. La Taifa compte plus de cinq albums sur le marché. Elle fait partie des plus anciennes confréries du Maroc. Aïssawa d’Azemmour seront également à l’honneur. Soucieuse de préserver le patrimoine musical, cette troupe se compose de jeunes amateurs de la musique des aïssawa. Le 27 août, à la citerne portugaise, sera dédié à la musique gnaouie. La vedette gnaouie maâlem Abdeslam Alikan en est la vedette. Il s’initie à la musique gnaoua dès l’âge de 9 ans. Il se spécialise ensuite dans le style «marsaoui» et devient une figure incontournable d’Essaouira, très appréciée lors des rituels de transe ou «lilas». Abdeslam Alikane s’est fait remarquer par sa singulière maîtrise de pratiques thérapeutiques. Il est aujourd’hui l’un des grands messagers de l’art gnaoui à travers le monde, aux côtés de son groupe Tyour gnaoua. Maâlem Bouchaïb Boukemli sera également invité lors de cet événement. Élève du mkadem Abdelrhani Chfakchi de Kénitra, maâlem Bouchaïb Boukemli fonde son groupe en 2004. Influencé par le grand maâlem Hamida Bousso, son style de musique gnawa reste ancré dans le pur rythme «marsaoui». Un autre groupe se produira également à l’occasion de cette initiative. Il s’agit de Maza Gnaoua, un groupe de jeunes âgés entre 15 et 18 ans qui se sont réunis dans une association pour participer à l’émergence de l’art gnaoui dans la ville d’El Jadida. Ils proposent au cours d’une soirée surprenante et rythmée, un tour d’horizon musical et spirituel des principaux rythmes des gnaoua. Le 28 août sera dédié aux chants madih. Il sera présenté par le groupe Roh Oum Rabiaa et le groupe Tissa Madih. Le madih est une forme de chanson consacrée à l’éloge du Prophète et sa famille. Il s’agit d’une performance musicale typique qui comporte un solo appelé «maqam». Les nuits du Ramadan se clôtureront le 13 septembre à la citerne par la voix mystique d’Emel Mathlouthi, la chanteuse tunisienne qui nous vient de France. Elle est chanteuse, auteure et compositeur engagée. Emel Mathlouthi fait partie des ces rares artistes qui ont été d’abord révélés par le public sans avoir été imposés, elle a été «choisie» pour la sincérité de son discours et l’authenticité de sa création.

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