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Les références de Arafat

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Les relations entre Yasser Arafat et les chefs d’Etat arabes ont été marquées par des hauts et des bas qui se sont succédé durant les cinquante ans que le « raïs » avait passé à la tête de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Ces relations dépendaient en fait des variations de la politique arabe vis-à-vis de la cause palestinienne et dépendaient notamment de la conjoncture internationale.
Ainsi, hormis ses relations avec feu SM Hassan II qui s’étaient distinguées par une constance exceptionnelle, les rapports qu’il avait entretenus avec certains dirigeants arabes ont parfois été très tendues et ont été marquées par des crises parfois de très longue durée. L’exemple le plus marquant demeure celui de ses relations avec feu Hafez Al Assad. Les deux défunts n’avaient jamais pu dépasser vraiment leurs différends. D’ailleurs, lors des funérailles qui se sont déroulées au Caire, la participation de Bachar Al Assad, l’actuel président syrien et fils de Hafez Al Assad, a été considérée comme une surprise par les observateurs. Il faut d’ailleurs rappeler que les véritables relations entre Arafat et les autres chefs d’Etat arabes n’avaient commencé à prendre une dimension plus importante et plus officielle qu’à partir du Sommet arabe de 1974 qui s’était déroulé à Rabat.
Un Sommet durant lequel, l’OLP avait été reconnue par tous les pays arabes comme étant l’unique représentant légitime du peuple palestinien. Depuis, le dirigeant palestinien avait maintenu des contacts permanents avec les chefs d’Etat et les chefs de gouvernement arabes qui le considéraient depuis lors comme un chef d’Etat. Cela lui permettra d’ailleurs d’être invité, la même année, à parler devant l’Assemblée générale des Nations unies.
Parmi les chefs d’Etat arabes qui ont eu des relations particulières avec le défunt, figurait l’ancien président égyptien, Gamal Abdel Nasser qui exerçait sur lui une grande influence. Mais leurs relations ne seront pas toujours très bonnes. Après la défaite de 1967, les deux hommes s’étaient distanciés et Arafat ne comptera plus sur le soutien de Nasser et entamera ce qu’il appela la « guerre de l’honneur », une espèce de guérilla menée contre Israël pour « récupérer l’honneur perdu » suite à la « Nakssa » (défaite de juin 1967).
Avec le Roi Hussein de Jordanie, les choses ont été différentes. Après la défaite des Arabes devant Israël, les résistants palestiniens s’installent en Jordanie et en font leur base-arrière pour mener des attaques contre l’ennemi. Certaines actions prennent l’aspect d’actions terroristes. Le 6 septembre 1970, des pirates de l’air s’emparent de trois avions de ligne et réussissent à les faire poser sur une piste au nord d’Amman. Le 17 septembre, feu le Roi Hussein lance son armée contre les troupes de résistants palestiniens pour les chasser du pays. ce sera le fameux « septembre noir » qui marquera l’histoire des relations jordano-palestiniennes.

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