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Mohamed Belahrach : l’épicurien qui tue les prostituées (15)

© D.R

Agenouillée, Aïcha Slima trouve un plaisir d’être sodomisée par Mohamed. Mais, elle ne s’attendait jamais à être poignardée, surtout par lui. D’abord, elle n’a pas remarqué le couteau quand il se dénudait. Belahrach recule sur ses deux genoux et pousse doucement la femme. Tout nu, le couteau à la main, il regarde le sang qui coule du dos d’Aïcha. Il se lève, quitte le lit, met son pantalon et sa chemise, tourne ses yeux à gauche et à droite comme s’il cherche quelque chose qu’il avait perdu. Il fixe l’armoire quatre portes marron qui se trouve dans la chambre. Il n’a plus de temps à perdre. Il ouvre l’une des quatre portes de l’armoire, fouille les effets vestimentaires d’Aïcha et les jette par terre. De sang-froid, il continue à fouiner. Il ne semble ni inquiet, ni énervé, ni excité, ni ennuyé, mais calme, tranquille et indifférent. Il ne craint rien. Il ne regarde même pas le cadavre comme un criminel pro, sans pitié. Il fouille encore dans l’armoire  et trouve un sac à main. Il l’ouvre. Regarde à l’intérieur. Oh ! Des billets de banque ? Le sourire aux lèvres, il les prend et les compte billet par billet. Combien ? Cinq mille dirhams. Très heureux, Belahrach saute comme s’il désire voler vers le ciel. Il les compte encore une fois. Il s’assure qu’il s’agit de cinq mille dirhams. Va-t-il partir ? Non. Il reprend la fouille. Peut-être qu’il découvrira une autre somme. Aïcha était une maquerelle et elle peut épargner plus d’argent. Il cherche, remue les effets vestimentaires, regarde ce coin et l’autre, s’assure qu’il n’y a plus rien de précieux à empocher. Mais, il trouve un bijou sous forme d’un Coran. Est-il en or ? Peut-être. Une heure de fouille. Et la tâche prend fin. Il retourne vers le lit, lance un autre regard sur le cadavre et lance un petit sourire comme s’il se moque de la victime. Il sort de la chambre à coucher après avoir mis la somme de cinq mille dirhams et le bijou dans ses poches. Il avance vers la porte. Il n’a plus rien à faire à la maison. Il doit partir. Au moment où il met sa main sur le poignet, il entend des coups. Qui frappe à la porte ? Peut-être un client. À pas de loup, Belahrach retourne à l’intérieur de la maison et éteint la lumière. Il n’y a que l’obscurité et le cadavre d’Aïcha sur le lit. Les coups toujours à la porte. Comme si le client insiste pour que la porte soit ouverte. Il appelle également à voix basse: « Aïcha, Aïcha…Je suis…Tu ne me connais pas ? ». Belahrach s’affaisse sur un tabouret. Il ne voit que l’obscurité. Une demi-heure plus tard, le client semble être parti. Puisqu’il n’entend plus les coups à la porte. Il rallume la lumière, regarde une fois encore le cadavre d’Aïcha et s’apprête à quitter la chambre. Mais, il retourne rapidement à la chambre pour éteindre une fois encore la lumière. Pourquoi ? Quelqu’un frappe une fois encore à la porte. Il s’assoit sur le tabouret et attend. Une heure plus tard, il ouvre la porte, regarde la rue avant de quitter le domicile d’Aïcha. Pour quelle destination ? Chez lui ? Rester dans la rue ? Il ne sait rien. Il déambule d’une rue à l’autre. Tout d’un coup, il se débarrasse du couteau en le jetant dans une fosse. Et il rentre chez lui. C’est la première fois qu’il rentre chez lui à cette heure, 4 h du matin !

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