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Mohamed Maradji : «Je suis élégant depuis mon jeune âge»

© D.R

ALM : Que pensez-vous de la technologie numérique en photographie ?
Mohamed Maradji : Pour moi qui ai débuté dans la photographie traditionnelle, je trouve que le numérique a révolutionné ce système. Maintenant on ne parle plus de photo, on dit image, donc numérique. Alors qu’auparavant grâce aux produits chimiques qui caractérisaient la photo, on parlait d’argentique. C’est dommage mais c’est l’évolution de la technologie qui prime.
 
Vous êtes un fervent amateur de café. Pouvez-vous nous en parler ?
Je prends mon café avec une cigarette, et comme j’ai arrêté de fumer depuis 23 ans, j’ai gardé mon café qui a remplacé ma cigarette. C’est génial non…?!

Votre voix porte bien. Est‑il vrai que vous avez toujours eu du volume en plus dans vos cordes vocales?
On me dit souvent que j’ai une voix de chanteur. J’ai chanté devant Mohamed Abdelwahab, et sérieusement il m’a pris pour un chanteur et il n’a pas cru que j’étais un photographe.
 
Des mots comme «Baba» et «Hbibi» caractérisent votre lexique. Quelles en sont les origines?
C’est tout simplement ma spontanéité et ma familiarité naturelle avec les gens.
 
Quel est le secret de votre élégance?
Élégant, je le suis depuis mon jeune âge. N’oublions pas que je suis le fils de l’ancienne médina de Casablanca où se côtoyaient du temps du protectorat les Européens et les Marocains de confession juive, l’ancienne médina étant au cœur même de la ville européenne. J’ai naturellement été influencé par les tendances de l’époque dans ce milieu cosmopolite.
 
Qui est-ce qui vous prend en photo?
Ce sont mes enfants qui me prennent en photo ainsi que les gens dans la rue, la rue dont je suis moi‑même un pur produit, étant donné que j’y ai débuté ma carrière comme photographe ambulant. Je suis fier d’être constamment sollicité par les passants pour des photos‑souvenir. Je ressens par là un amour immense et une reconnaissance pour ma carrière.
 
«Maradji», c’est aussi le nom d’une ville malienne. Y a‑t‑il un rapport avec votre nom de famille?
Le même nom existe aussi en Turquie, en Asie et dans d’autres pays… Pour mon cas, c’est moi‑même qui l’ai adopté, étant un nom rare et donc une autre façon pour se démarquer du lot. D’ailleurs, au Maroc, seuls mes enfants et moi portons le patronyme Maradji.
 
Comment vous percevez le niveau du football national. Et quelle est votre équipe préférée?
C’est dommage, nous n’avons plus de grands joueurs comme avant. Et en plus, nous manquons gravement de patriotisme et de dévouement dans le domaine. Pour ce qui est de mon équipe préférée, je ne vous en dirai pas le nom, comme ça je ne me fâcherai avec personne (rires).

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