Été studieux pour Najat Atabou. La plus populaire des chanteuses de chaâbi au Maroc a un programme chargé en spectacles et autres concerts à animer au cours de cette période estivale.«Vous savez, les artistes ne connaissent pas l’été. On est privé de cette période pour faire plaisir aux autres ! D’ailleurs, c’est notre métier et notre vocation», lance-t-elle en s’esclaffant de rire.
Cette mère de trois enfants s’apprête à entamer une tournée dans plusieurs villes marocaines avant de mettre le cap sur l’Europe. Et c’est en Espagne que Najat Atabou animera trois spectacles en l’honneur des Marocains résidents dans la péninsule ibérique. De la capitale espagnole, la talentueuse star du chaâbi partira, par la suite, pour le pays de l’oncle Sam. Aux Etats-Unis d’Amérique, elle se produira dans quatre villes comme elle l’a déjà fait des dizaines de fois. Cette chanteuse ne prend, d’habitude, ses vacances qu’au mois de septembre. Et c’est généralement l’occasion de découvrir des destinations nouvelles.
Une halte qu’elle marque en compagnie de son mari et de ses enfants. «Je préfère, lors de mes vacances, découvrir de nouvelles destinations aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Et comme d’habitude, je ne peux prendre mon congé qu’en septembre. Mais, j’ai choisi ma destination pour mes prochaines vacances : Stockholm. J’ai déjà été là-bas, mais c’était dans un cadre purement professionnel. Cette fois-ci, je vais découvrir la ville sous un autre angle !», annonce Mme Atabou. La rebelle lionne du Moyen-Atlas va donc se reposer dans la capitale de la Suède. Stockholm, qui a été créée au XIIIe siècle à l’embouchure du lac Mälar, est souvent surnommée la « Venise du Nord ». Cette ville est en effet construite sur 14 îles entre le lac Mälar et la mer Baltique. En fait, Stockholm fait partie d’un archipel du même nom qui compte environ 24.000 îles ou rochers.
Originaire de la ville de Khemisset, Najat Atabou est plus qu’une simple chanteuse. Elle est devenue le symbole de la femme arabe moderne avec sa célèbre chanson «J’en ai marre».
En ajoutant une note moderne dans ses albums, elle veut désormais «conquérir» une cible plutôt jeune. Avec son mari le musicien Hassan Dikouk, elle a tenté un nouveau style. Le couple a commencé par troquer les instruments traditionnels contre des appareils plus sophistiqués. Il s’agit notamment de la basse, de la guitare électrique, du synthétiseur et bien d’autres instruments.