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Notre sondage : Le Maroc dans le regard des citoyens

Les moyens, les hommes, l’ambition. Laquelle de ces trois choses manque au Maroc pour devenir un vrai pays émergent ? Le sondage ALM de cette semaine a sollicité l’avis des internautes sur cette question.
Sur un nombre de votants de 477, plus de la moitié, soit 53, pensent que ce sont les hommes qui font défaut au Royaume dans l’équation complexe du développement, tandis que 30,2 trouvent que l’ambition est en cause dans cette affaire. Ils ne sont par contre que 16,8 à attribuer le manque de moyens à l’état actuel du pays. Peut-être que les trois éléments à la fois doivent se conjuguer pour faire d’un pays un État émergent. Une chose est sûre: les moyens quand ils ne sont pas disponibles, il est nécessaire de les créer. Et ce sont les hommes par leur valeur et compétence qui contribuent à la création de la richesse. À cet égard, l’exemple du Japon est édifiant.
Voilà un pays dépourvu de richesses naturelles comme le pétrole et les minerais et qui a réussi malgré cet handicap important à se hisser au rang des pays les plus industrialisés de la planète en élaborant son propre modèle de développement. Assurément, le facteur humain y est pour beaucoup dans la place et l’image du Japon dans le monde. Le Maroc ne manque certainement pas d’hommes de valeur. Ils existent dans différents domaines. C’est ce qui se susurre souvent dans les conversations. C’est certainement une réalité. Pas une vue de l’esprit. Encore faut-il les chercher et leur faire confiance. Le paradoxe c’est que ces compétences continuent à être écartées des postes de responsabilités stratégiques de nature à tirer le pays vers le haut.
Depuis des années, ce sont les mêmes têtes qui monopolisent les mêmes fonctions aussi bien dans les partis politiques que dans la haute administration. En un mot, le changement au Maroc est resté synonyme de chaises musicales : un même groupe de dirigeants trié sur le volet qui se relaie sur les postes de responsabilité selon le principe de “on prend les mêmes et on recommence“. D’où l’immobilisme qui caractérise les rouages du pays.
Le changement du Maroc est lié à celui des partis politiques. Il faut que ces derniers modifient leurs méthodes de travail de telle sorte qu’ils deviennent séduisants pour attirer en leur sein de nouveaux cadres, jeunes et compétents. C’est dans ce vivier constamment alimenté que les pays développés recrutent leurs élites dans divers secteurs.
En un mot, le Maroc qui ne manque pas de potentiel de développement aussi bien humain qu’économique doit oeuvrer pour injecter une qualité inestimable à divers niveaux de la société. Cette qualité s’appelle la confiance.

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