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Oasis : Les nouveaux Beatles

Au milieu des années 90, l’Angleterre est à la recherche d’un nouvel élan musical. La New Wave n’est plus le phénomène House Music est en perte de vitesse et la patrie des Beatles et des Stones est en manque de héros. Les débuts d’Oasis ne tardent pas à déchaîner les passions. Mais si leur carrière décolle en un temps record, c’est un savant mélange de travail acharné et d’appétit insatiable de réussite qui a fait entrer ces artistes de rock dans la légende.
Le groupe, formé en 1993 à Manchester, comprend à l’origine quatre copains d’école: Liam Gallagher (chant), Paul «Bonehead» Arthurs (guitare), Paul McGuigan (basse) et Tony McCaroll (batterie). Le frère de Liam, Noel, qui travaille alors avec le groupe Inspiral Carpets, accepte de rejoindre la formation à condition d’en prendre le contrôle absolu. Les cinq artistes parviennent à rencontrer Alan McGee, le patron de Creation Records, et l’obligent à écouter une démo. Impressionné, il signe Oasis, qui publie son premier single, « Supersonic « au printemps 1994. Les critiques sont bonnes et un mois plus tard, Oasis édite «Definitely Maybe» qui entre directement numéro un des charts en Grande-Bretagne. Une vraie «Oasismania» se déclenche alors en Angleterre. Parallèlement à ce succès, les frères Gallagher acquièrent une réputation de «bad boys», se disputant perpétuellement entre eux et insultant les journalistes. Après un départ-retour éclair de Noel, le groupe se concentre au début 1995 sur la conquête de l’Amérique, y effectuant une tournée à guichets fermés.
A leur retour, après l’enregistrement du nouveau single , «Some Might Say» (numéro un d’entrée en mai 1995), Tony McCaroll quitte le groupe et il est aussitôt remplacé par Alan White. Leur second album, «(What’s the Story) Morning Glory ?», qui sort en octobre 1995 est numéro un en Angleterre avec le single «Wonderwall».
Oasis connaît un véritable succès aux Etats-Unis . Le troisième album sera beaucoup plus difficile à enregistrer que les précédents en raison de bagarres incessantes au sein du groupe. Plus d’une décennie après leur premier album Definitely Maybe, ils sont toujours des millions à adorer Oasis, et pour une bonne raison : leur sincérité. On fait confiance à Oasis, comme on l’a toujours fait. Il suffit d’écouter Heathen Chemistry pour affirmer qu’ils sont toujours les meilleurs.

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