ALM dit : Plusieurs artistes ont leur propre page sur Facebook, en avez-vous une ?
Omar Bouchenak dit : Je viens de la faire il y a juste une semaine et depuis je suis submergé par des invitations d’amis qui me demandent de rejoindre leurs groupes respectifs. Je pense que c’est un moyen efficace de communication et une opportunité à saisir pour renouer ses relations avec des amis qu’on n’a pas vu depuis belle lurette. Le Facebook nous permet aussi de tenter de nouvelles amitiés.
La barbe que vous gardez depuis votre jeunesse, quelle est son histoire ?
J’ai grandi dans une famille qui respectait à la lettre les traditions. Et on avait honte de se raser la barbe devant notre père par pudeur. De fait je ne me souviens pas avoir rasé beaucoup la barbe que je porte depuis ma jeunesse. Maintenant, il est impossible de la raser.
D’un côté, vous êtes timide et de l’autre vous cherchez à vous exhiber sur le net ?
La timidité n’a jamais été un handicap pour avoir beaucoup d’amis. De plus, de nature, j’aime discuter avec les gens. Et je trouve que les nouveaux moyens de communication sont un bon outil de travail, notamment pour les artistes. Seulement il ne faut pas oublier que toutes les médailles ont leur revers.
Le net aussi peut s’avérer néfaste pour les imprudents. Ceci dit, il faut être sincère avec ses fans.
Quoi de neuf ?
On est en train de réaliser tout un site dédié aux frères Bouchenak. Un espace pour préparer le grand retour sur scène du groupe Bouchenak. On est en phase avancée et je pense que dans quelques mois nos fans vont revoir de nouveau les frères Bouchenak ensemble sur scène ou en DVD.
Omar et l’été ?
C’est la saison que je vénère. Elle me rappelle les beaux souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse. Pour les Oujdis elle évoque les promenades à Sidi Yahia, les vacances au bord de la mer à Saidia et «Nzahates» à Sidi Maâfa. C’est aussi une période pour les grands spectacles et les bains de foule avec nos fans.
A part la musique, comment vous menez votre train de vie?
«Mastour» grâce à Dieu. Pour le moment, je me limite à la réalisation de musiques de films pour certains producteurs. Mais il faut avouer que la vie d’un artiste n’est pas de tout repos ces derniers temps. Je pense qu’on a besoin d’une volonté politique pour rehausser le niveau de l’art et permettre à l’artiste de travailler et de produire sans se soucier des tracas de la vie quotidienne.