Du 19 au 22 avril, Marrakech abritera une première. Encore une ! Serait-on tenté de dire. Il s’agit du 1er Festival international de musique universitaire (FIMU), initié par l’université Cadi Ayyad de Marrakech. Idée positive que celle d’organiser cette manifestation culturelle, qui verra la participation de plus de 15 groupes représentant différentes universités marocaines, françaises, tunisiennes, égyptiennes, italiennes, syriennes, belges, etc.
Des concerts, des ateliers de chant et de percussions, des conférences-débats et une exposition de posters, sont au menu du programme, qui ne manquera certainement pas de drainer la foule dans la Cité ocre.
Au-delà de l’aspect festif que peut revêtir pareille manifestation, il faut souligner l’importance de l’aspect «rencontres» entre jeunes universitaires de différentes contrées. Des rencontres qui ne manqueront certes pas de déboucher sur un dialogue pluridisciplinaire, riche, instructif et constructif. Et qui peuvent réussir là où les aînés, plus «professionnels», ont échoué.
C’est peu de dire que la crise de «réunionite» aiguë qui a affecté la planète n’a débouché, jusqu’à présent, que sur de très maigres résultats.
Beaucoup de bruit pour rien et la vérité est ailleurs. Et, comme, paraît-il, la musique adoucit les moeurs, on ne pourra qu’espérer que ce 1er Festival sera une réussite et que ses effets seront contagieux, très contagieux.