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Remédier au mal des transports chez l’enfant

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Qqui des parents n’a jamais entendu, en voiture et sur la route des vacances, cette fameuse phrase sur un ton pitoyable : «maman (ou papa), j’ai envie de vomir» ? Pourtant, le mal de transport, phénomène très fréquent en saison estivale, elle-même propice aux voyages, se combat. Sauf qu’il n’y a pas une seule règle de conduite, mais bien plusieurs à respecter afin de faire régner le bien-être physiologique à bord.
Et justement, lorsqu’on roule sur de longs trajets, le bien-être devient une équation à résoudre. Ses principaux paramètres : l’air et la température ; la façon de conduire ; le confort d’assise ; ou encore, la nutrition. Il faut aussi savoir que ces éléments influeront plus ou moins selon qu’on évolue tranquillement sur une autoroute ou qu’on enchaîne les lacets d’une route secondaire sinueuse. D’abord, l’air. Clim’ enclenchée ou non, laissez les vitres arrière légèrement entre-ouvertes. Pourquoi «légèrement» ? Car d’une part, une vitre baissée est un danger potentiel pour un enfant, puis d’autre part (et pour d’autres considération), elle altère le comportement aérodynamique de l’auto en la freinant et en la faisant surconsommer. Ensuite, si vous êtes au volant, optez pour une conduite «saine» et «coulée» comme on dit. En d’autres termes, bannissez le plus possible les accélérations franches et les freinages prononcés.
Idem pour les changements soudains de direction. De la sorte, vous éviterez de malmener et remuer (tel un shaker) les occupants installés à l’arrière, puis surtout vous vous risquerez moins d’avoir un accident. Par ailleurs, un enfant mal installé à bord est souvent une source de perturbation pour le conducteur, surtout s’il a moins de dix ans. Veillez à bien l’attacher, voire à l’installer dans un siège enfant s’il est en bas âge. De ce fait, les mouvements de son corps seront plus limités. Mais attention à ne pas trop paralyser ses mouvements : il doit avoir suffisamment d’espace pour pouvoir bouger un minimum. Puis il y a aussi le régime alimentaire qui joue un rôle déterminant en voyage.
Avant de prendre la route ou durant le trajet, évitez de gaver votre progéniture de tout ce qui pourrait lui être indigeste par temps chaud (chocolats, pâtisseries, chips…). Puis même, éviter de le gaver tout court. S’il réclame des friandises, donnez lui des sucreries légères, des bonbons par exemple. Il est également conseillé de faire des haltes. Les aires de repos sont là pour faire un break sur les longs parcours. Si vous n’avez pas le choix ou la possibilité de le faire, essayez d’allonger l’enfant sur la banquette, ou dans une position semi-assise. Bien évidemment, vous ferez en sorte de ne pas l’installer sur une place (trop) ensoleillée.
Enfin, si les vomissements sont chroniques chez votre enfant, prévenez les en préparant une boisson de réhydratation. Dans un litre d’eau, ajoutez six cuillères à café de sucre et une cuillère à dessert de sel. Puis faites-lui boire un verre ou deux avant le grand départ. Bref, avec de telles recommandations, vous détenez la clé d’un bon voyage, lui-même une étape importante des vacances.

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