ALM : Comment s’est déroulée la première rencontre avec Zakaria Lahlou ?
Sana Zaïm : Notre rencontre remonte à 1994. À cette époque, je venais d’intégrer l’ISADAC alors que Zakaria me devançait d’une promotion. Je le croisais régulièrement sans chercher à établir le moindre contact. Jusqu’au jour où il est venu me proposer de participer à son spectacle. Zakaria a choisi de mettre en scène une pièce pour sensibiliser la population sur le danger du sida. Sa proposition m’a beaucoup intéressée.
Qu’est-ce qui vous a attiré le plus chez lui ?
Du premier contact, j’étais marqué par son engagement, sa générosité et sa détermination. Je voyais en lui un homme loyal qui prend à sa charge une grande responsabilité. Celle de faire changer et évoluer les choses.
Comment est née cette flamme d’amour ?
Elle est née progressivement. Du cadre professionnel, nous sommes passés à une amitié solide basée sur la confiance et la sincérité. Par la suite, on a ressenti le besoin de partager nos vies et rêves ensemble. Depuis notre première rencontre, nous avons fait un véritable périple. La présentation du spectacle s’est maintenue durant trois ans. Nous nous sommes retrouvés pendant des mois dans des résidences artistiques.
Ce rapprochement nous a permis de se connaître davantage. J’ai rencontré mon mari à l’âge de 17 ans. Après toutes ces années ensemble, Zakaria est l’amour de ma vie.
Et la demande en mariage ?
C’était une conviction plutôt qu’une demande. Nos familles respectives étaient au courant de notre relation, ils attendaient juste notre feu vert. Quand nous avons senti que nous étions prêts pour passer à ce statut, nous sommes partis leur en parler. Après avoir terminé nos études à l’ISADAC, nous sommes partis faire notre troisième cycle au Caire.
De retour au Maroc, en 1999, chacun de nous s’est consacré à sa carrière professionnelle. Ce n’est qu’en 2001 qu’on a officialisé notre union.
Faites-nous part de votre vie de couple.
L’amitié alimente notre relation. Nous avons tenu à garder cette qualité même après le mariage. Au fil du temps, on a réussi à faire de nos différences une complémentarité. Aujourd’hui, nous attendons notre premier enfant. Je suis en mon septième mois, et nous sommes très impatients de découvrir ce petit bonheur.