Sondage : «Barthez mérite une lourde sanction»

Apprécié par le passé par le public marocain, le gardien de but des Bleus semble définitivement rayé de la liste des footballeurs étrangers que les afecionados nationaux du ballon rond chérissent.  En témoigne le sondage ALM (www.aujourdhui.ma) de cette semaine qui tombe, comme un verdict, encore un autre,  condamnant comme il se doit, l’attitude du gardien au crâne rasé le plus célèbre du monde. Un gardien suspendu trois mois ferme plus trois avec sursis par la commission de discipline de la Fédération française (FFF) pour avoir craché sur l’arbitre marocain Abdellah El Achiri, le 12 février à Casablanca, lors du tristement célèbre match «amical» entre l’Olympique Marseille et le Wydad de Casablanca. Cette décision n’a pas été pour plaire ni aux Marocains, instances footballistiques et public réunis, ni à certaines instances françaises. 
Un sentiment de nouveau confirmé par les internautes marocains qui affirment, en réponse à la question sur la nature du verdict prononcé et  à hauteur de près de 80%, que la décision était bien trop indulgente. La durée de trois mois de suspension, devrait-on rappeler, est contraire à la loi, dans la mesure où cette dernière prévoit une suspension minimale de 6 mois. L’âge de Barthez-33 ans- oblige, la décision a été taillée sur mesure. Un âge  et une popularité qui expliquent, sans pour autant justifier, le fait qu’une bonne minorité, 15.7% des internautes ont dit que la décision prise à l’encontre du gardien de but était juste. D’ailleurs, et allant hier hier jeudi, dans ce sens, le sélectionneur de l’équipe de France de football, Raymond, Domenech a estimé qu’une suspension de six mois ferme signifierait sans doute la fin de la carrière, une « condamnation à vie », du gardien. Un argument qui fait même  dire à  4.9% de nos internautes que le verdict était « sévère». Ce qui est sûr, c’est qu’on n’est jamais assez sévère envers une attitude qui relève de l’irrecevable, surtout venant d’un grand joueur qui, normalement, doit donner l’exemple.