«Cette évolution fait suite à la hausse des ventes de tous les segments du secteur, à savoir le segment de la construction (+6,95 MMDH), celui du câblage ( +5,87 MMDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (+949 MDH)».
Échanges extérieurs : Le secteur de l’automobile a réalisé à fin mai un chiffre de l’ordre de 57,84 milliards de dirhams à l’export marquant une hausse de près de 40 %, soit un additionnel de 16,49 milliards de dirhams en glissement annuel.
Elles se sont redressées à fin mai de 3,6 %. Les exportations du Maroc poursuivent leur trend haussier et atteignent à fin mai les 184,89 milliards de dirhams, réalisant ainsi un additionnel de l’ordre de 6,36 milliards de dirhams comparé à la même période de l’année passée. Cet accroissement a été relevé par l’Office des changes dans le cadre de sa publication mensuelle relative aux échanges extérieurs. L’amélioration des exportations concerne principalement les secteurs de l’automobile, du textile et cuir ainsi que de l’électronique et de l’électricité. En effet, le secteur de l’automobile a réalisé à fin mai un chiffre de l’ordre de 57,84 milliards de dirhams à l’export marquant une hausse de près de 40 %, soit un additionnel de 16,49 milliards de dirhams en glissement annuel. «Cette évolution fait suite à la hausse des ventes de tous les segments du secteur, à savoir le segment de la construction (+6,95 MMDH), celui du câblage ( +5,87 MMDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (+949 MDH)», peut-on lire dans la publication de l’Office des changes. Par ailleurs, les exportations du textile et cuir se sont améliorées de 15,9 % se situant autour de 20,73 milliards de dirhams contre 17,88 milliards de dirhams une année plus tôt. Expliquant cette évolution, l’Office des changes l’attribue à la bonne dynamique des exportations des vêtements confectionnés (+19,5 %), des articles de bonneterie (8,8 %) et celles de la chaussure (+12,4 %). Les exportations du secteur de l’électronique se sont pour leur part appréciées de 35,9 % au moment où celles du secteur « autres extractions minières » se sont redressées de 23,2 %. Pour ce qui est du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire, ses exportations ressortent stables à 42,06 milliards de dirhams à fin mai 2023. Malgré la bonne tenue des exportations, les importations continuent d’évoluer à un rythme beaucoup plus soutenu.
Les achats du Maroc se sont, en effet, élevés à 301,47 milliards de dirhams marquant une hausse de 2,8%, soit 8,27 milliards de dirhams d’importations supplémentaires comparé à la même période de l’année précédente. Se référant à l’Office des changes, cette hausse est due aux achats des biens d’équipement, des produits finis de consommation et à ceux des produits alimentaires.
Dans les détails, on relève un accroissement de 20,2 % des importations des biens d’équipement. Ces dernières se sont chiffrées à 65,85 milliards de dirhams à fin mai 2023. Les importations des produits finis de consommation se sont pour leur part appréciées de 14,2 %. Une évolution portée par la hausse de 33,8 % des achats des parties et pièces pour voitures de tourisme. Les importations des produits alimentaires se sont pour leur part accrues de 6,6 %. Cette progression s’explique en partie par l’augmentation des importations des tourteaux et des animaux vivants. En parallèle, les approvisionnements en produits énergétiques se sont repliés à fin mai de 5,8 %. Ce repli tient compte de la baisse de 13,6 % des achats du gas-oils et fuel-oils, et ce suite à la baisse simultanée des prix (-8,5 %) et des quantités importées (-5,5 %). L’Office des changes fait également savoir que les importations des produits bruts et celles des demi-produits ont fléchi respectivement de 16 et 10,5 %. Le déficit commercial marque une légère aggravation au cinquième mois de l’année. L’écart s’est creusé de 1,7 % pour atteindre les 116,57 milliards de dirhams à fin mai 2023 contre 114,66 milliards de dirhams à la même période de l’année précédente.
A cet égard, le taux de couverture s’est établi autour de 61,3 % contre 60,9 % une année plus tôt. Il est à rappeler que les cinq premiers mois de l’année ont été marqués par un net repli aussi bien des investissements directs étrangers (IDE) que des investissements directs marocains à l’étranger (IDME). Se référant à l’Office des changes, les IDE ont vu leur flux net baisser de 27,5 % revenant à 6,65 milliards de dirhams à fin mai, soit une perte de 2,53 milliards de dirhams comparé au niveau atteint à la même période de l’année précédente. Cette baisse est portée par le repli de 11,9 % des recettes IDE (12,22 milliards de dirhams) au moment où les dépenses ont augmenté de 18,9 % sur ladite période. Quant aux IDME, ils se sont situés autour de 10,94 milliards de dirhams contre 7,11 milliards de dirhams à fin mai 2022. Les cessions de ces investissements se sont élevées à 6,11 milliards de dirhams en hausse comparé à la même période de l’année précédente (5,53 milliards de dirhams). D’après l’Office des changes, et en dehors des instruments de dette intragroupe et des bénéfices réinvestis, le flux net des IDME s’est contracté de 10,9% perdant 98 millions de dirhams.
Près de 41 milliards de dirhams transférés par les MRE
Transferts de fonds. Les recettes MRE se sont consolidées de 5,87 milliards de dirhams à fin mai 2023 pour atteindre les 45,16 milliards de dirhams à fin mai 2023 contre 39,29 milliards de dirhams une année auparavant. On note dans ce sens une hausse de 14,9 % en glissement annuel.
Pour ce qui est de la balance voyage, elle ressort excédentaire de 31,42 milliards de dirhams contre 15,23 milliards de dirhams une année plus tôt. Ce solde résulte d’un net redressement des recettes.
Ces dernières sont passées en une année de 21,24 milliards de dirhams à 40,63 milliards de dirhams dépassant ainsi le niveau atteint à la même période de 2020 (19,82 milliards de dirhams) et celle de 2019 (28,56 milliards de dirhams). Les dépenses voyages ont atteint, quant à elles, les 9,2 milliards de dirhams.