Renault F1 : Fernando, comment s’est passée cette course ?
Fernando Alonso : Elle a été longue… et éprouvante !
Le départ a été très serré…
Oui, c’était chaud ! J’ai tout tenté pour doubler Massa à ce moment, même en mettant deux roues dans l’herbe, mais je ne suis pas parvenu à passer. Il a fallu miser sur la stratégie pour y parvenir.
Cette stratégie a été étonnante : court premier relais, long deuxième… et troisième encore plus long ! Pourquoi ?
Nous avions deux possibilités. Lorsque nous avons réalisé que les Ferrari étaient parties sur trois arrêts, nous avons déduit qu’il serait presque impossible de les passer sur la piste. Nous avons décidé de choisir une autre option et de miser sur la constance des pneumatiques.
Comment s’est comportée la voiture ?
Bien. Nous mettions beaucoup d’essence dans la voiture à chaque ravitaillement et j’attaquais dès le début des relais, mes pneumatiques étaient donc un peu fatigués à la fin de chaque roulage, mais l’équilibre était bon. Nous étions deux à trois dixièmes de seconde trop lents depuis le début du week-end par rapport à Michael et nous le savions. Finir deuxième compte tenu de ma position sur la grille et de cette situation, c’est un excellent résultat.
Avez-vous été surpris par la forme des Ferrari ?
Non. Indianapolis était une course difficile sur le plan des pneumatiques et nous avions, peut-être, été trop prudents. Ici, nous étions proches. Comme à Imola et au Nürburgring, Ferrari l’a finalement remporté. A l’époque, tout le monde pensait que Michael allait gagner toutes les courses, mais nous avons remporté quatre victoires consécutives. Ce sera donc peut-être à notre tour d’être les meilleurs dans quinze jours à Hockenheim.
Pas trop déçu ?
J’aurais aimé gagner, bien sûr, mais cela n’a pas été possible aujourd’hui. Je ne cède cependant que deux points à Michael Schumacher et 7 courses restent à disputer. Nous réalisons donc une bonne opération tout de même.
• Source : www.renaultf1.com