Ah le luxe ! Cette notion à laquelle se mêlent le fantasme et la promesse de plaisirs infinis qui nous permettent à tous d’échapper à nos petites misères.
Le luxe, ce terme pour lequel il existe autant de définitions différentes que de personnes prêtes à y goûter. Le luxe automobile, en particulier, a le don d’échauder, d’exacerber notre imaginaire, de l’enflammer, de l’incendier et de le triturer.
Non, je n’ai pas la prétention (ni le compte bancaire d’ailleurs !) pour tenir un discours de droite, mais le luxe, moi, il me fait tout simplement rêver ! Car quoi de mieux que de voir passer une belle bagnole luxueuse dans nos rues pour nous aider, le temps d’un instant, à fuir la solitude grise des artères de nos grandes cités enrhumées et d’échapper à la servitude de notre train-train ô combien quotidien !
Ce luxe, l’Etat l’envie à ses détenteurs, et il le taxe aujourd’hui lourdement via l’impôt premium, la vignette et la décompensation… Autant de contraintes qui signent les prémices de la fin de la voiture «faste» au Maroc, et avec elle une certaine part de rêve qui est peut-être en train de s’éteindre…
Le luxe disparaîtra-t-il donc un jour totalement de nos cités car il ne sera plus réservé qu’à de rares privilégiés ? Telle est la question…