On n’arrête guère le progrès ! Pour limiter les effets dévastateurs de la pollution atmosphérique générée par l’automobile, des avancées importantes ont été accomplies via l’adoption de pots catalytiques et la diminution du poids des véhicules (down sizing). Cette dernière fut permise par l’utilisation de matériaux nouveaux et l’optimisation des structures.
D’où une réduction notable de la consommation (donc de la production de CO2). Mais l’ambition est d’aller encore plus loin, en travaillant d’abord sur les nouveaux modes de combustion capables de supprimer les rejets d’oxydes d’azote et en développant une dépollution des gaz d’échappement par plasma.
L’objectif de la décennie est la réduction de 20 à 30 % de la consommation pour les moteurs automobiles, toujours alimentés par les produits pétroliers. Au-delà, c’est le remplacement total des combustibles fossiles qui est envisagé et le développement des piles à combustibles (PAC). L’objectif dans 30 ou 40 ans: une voiture électrique, à moteur PAC, ou mieux, hybride.
L’ambition pour demain ? Qu’un ordinateur embarqué gère de manière optimale le fonctionnement du moteur, récupère l’énergie de décélération tout en privilégiant la sécurité (freinage intelligent), se substitue au conducteur pour éviter les collisions (radars de proximité), etc. La voiture individuelle du futur saura peut-être répondre à toutes les questions existentielles liées à notre avenir, remplir tous les critères et rester avant tout un objet de plaisir.













