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BMW 130i : une sportive dans l’âme

© D.R

Lancée il y a un an, la Série 1 n’a pas tardé à s’imposer auprès des acheteurs. C’est même un joli succès commercial, puisqu’il s’en est déjà vendu plus de 120.000 unités dans le monde. Cela, bien qu’elle n’était disponible qu’en motorisation quatre cylindres. Du coup, et histoire de parachever le plaisir de conduite que procure la transmission aux roues arrière, l’unique propulsion dans le segment des compactes s’est vue greffer un «six en ligne» sous son capot.
Il s’agit du six-cylindres 3 litres , qui animait déjà la grande sœur Série 3, mais que les ingénieurs-maison –en motoristes réputés qu’ils sont-  ne se sont pas retenus de légérement retravailler. Plus précisément, il a été question de retoucher l’admission et l’échappement, histoire de faire progresser sa puissance et son couple. Résultat : ce bloc 3.0 litres Valvetronic développe non plus 258 chevaux, mais bien 265 ch, tandis que son couple évolue à 315 Nm, soit 15 de plus qu’auparavant. Sur la route, le résultat mériterait d’être amplement commenté. Mais avant, il importe de signaler que le constructeur allemand a profité de l’arrivée de cette puissante version pour étoffer des catalogues des options. Parmi elle, la possibilité de disposer de la direction active à démultiplication variable (AFS), de l’éclairage adaptatif (qui améliore la visibilité dans les virages), ou encore d’une installation Bluetooth.
En fait, l’essai de cette 130i était double à Munich : nous l’avons d’abord découverte dans sa version standard, avant de la déguster en Pack Sport. Celle-ci, développée par Motorsport (la division sportive de BMW), reçoit un traitement assez sportif. A commencer par son habitacle, qui se distingue notamment par des sièges baquets nappés de cuir et quelques petits détails personnalisés et quelques habillages en aluminium à l’image des marchepieds en bas des portières recevant la griffe «M» de Motorsport. Pour le reste, l’intérieur de cette Série 1 flatte toujours par la qualité de ses matériaux et leur finition. De quoi faire vite oublier l’unique faiblesse de la «Une» à savoir une habitabilité arrière comptée.
Mais c’est surtout esthétiquement que cette finition Pack Sport ne manque pas de piquant, avec quelques artifices aérodynamiques et d’autres versant légèrement dans le monde du tuning. L’esprit «M» se s’exprime ainsi par des boucliers avant et arrière spécifiques (intégrant des déflecteurs aérodynamiques), des lave-phares rétractables, des sorties d’échappement chromées et surtout des jantes à doubles branches en alliage léger de 18 pouces avec des pneus arrière plus larges.
Et pour cause, il est clair que pour un véhicule aussi puissant, l’un des premiers impératifs est d’offrir un maximum d’adhérence au bitume en situation extrême. C’est qui explique aussi que les suspensions ont été retravaillées au sein de Motorsport, pour un tarage plus ferme. Sur la route, cela se traduit par un comportement implacable et une rigueur exemplaire. Certes, les conducteurs les plus «douillets», habitués à un certain confort n’apprécieront pas la fermeté de l’assise malmenant légèrement leurs lombaires.
C’est d’ailleurs à eux que s’adresse la version «normale» de la 130i, qui offre un meilleur équilibre entre confort à bord et tenue de route. Pour notre part, le choix s’est plutôt porté sur la version Pack Sport. D’abord pour la sonorité enivrante que dégage son puissant six-cylindres. Un vrai régal ! Mais la 130i n’a pas que le bruit d’une sportive, elle en a aussi le comportement et la vélocité. Généreux en couple et en puissance, ce 3.0 litres se révèle souple et disponible dès les plus bas régimes, d’autant plus qu’il est servi par une boîte à six rapports.
Les dépassements sont alors de véritables parties de plaisir tout comme les franches accélérations qui font flirter l’aiguille du compte-tours avec la zone rouge (jusqu’à 6.600 tours/min environ). Tout aussi époustouflante, la sensation de voir filer  la «Une» à des vitesses vertigineuses, que nous n’oserions même pas avouer.
Cela, d’autant plus que sur certains tronçons des autoroutes bavaroises, la vitesse est illimitée à l’image du «plaisir de conduite» réellement procuré. Grâce aux différentes aides à la conduite, dont l’antidérapage (DSC), l’auto reste implacablement «scotchée» à la route. Au chapitre des critiques, on pourrait tout juste redouter une consommation urbaine élevée (13,7 l/100 km selon les données constructeur), bien qu’en moyenne la 130i ne dépasse pas le cap des 10 l/100 km.
Commercialisée dès ce mois-ci sur les principaux marchés européens, la BMW 130i arrivera dans quelques semaines dans les concessions de la Smeia, l’importateur exclusif de la marque à l’hélice. C’est qui explique que nous ne disposons pas encore des tarifs et des configurations d’équipements.

La technique :
6 cylindres en ligne. 2 996 cm3. Injection électronique multipoint avec système Valvetronic et 24 soupapes. 265 ch/315 Nm. Boîte manuelle à six rapports. 9,é l/100 km en consommation moyenne. 250 km/h en vitesse de pointe (limitée électroniquement). ABS + DBC (aide au freinage d’urgence) + CBC (contrôle de freinage en courbe) + EBD (répartiteur de freinage). DCS (antipatinage) + ASC (contrôle de traction).  Jantes alu de 17 pouces (18 sur le Pack Sport) et pneux de roulage à plat (Runflat).

• DNES à Munich, Jalil Bennani

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