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BMW ou VW : pour qui roulera le pape ?

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Le Pape est, de par sa fonction, un religieux très migrateur. Tout le monde le sait et la carrière mouvementée de Jean Paul II l’a d’ailleurs bien montré. Charismatique, il est systématiquement accueilli par des foules de pèlerins, surtout quand il se déplace en dehors du Vatican. Ses déplacements sont comme ceux d’un chef d’Etat avec tout ce que cela impose comme moyens logistiques et sécuritaires.
Du coup, Sa Sainteté est -tout comme les «people» et autres célébrités de la planète- courtisé par les constructeurs automobile. Et pour cause. Transporter le Pape est une grosse affaire sur les plans image et marketing.
D’une part, il y a les papamobiles qu’ils (les constructeurs) développent et lui offrent en guise de «démarchage commercial». Or, c’est dans une papamobile Mercedes que le Pape est le plus souvent transporté pour ses parades.
D’autre part, il y a aussi et surtout le «marché» très intéressant des cortèges officiels de limousines destinées à le transporter, lui et ses saints, lorsqu’il parcourt une ville ou une région. Et justement par rapport à cette dernière question, Benoît XVI s’est retrouvé, lors de son dernier déplacement en Allemagne, partagé entre BMW et Audi. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces deux constructeurs sont basés respectivement à Munich et à Ingolstadt, soit deux villes de Bavière, qui n’est autre que la région natale du Souverain pontife.
Pour arbitrer entre l’Hélice et les quatre anneaux, c’est l’archevêché de Munich qui a tranché : une BMW Série 7 a donc transporté Benoît XVI dès son arrivée à cette même ville, avant qu’une Audi A8 l’ait transporté dans la ville de Ratisbonne et ses environs, soit toujours en Bavière.
Reste l’éternelle et capitale question de la papamobile. Ce véhicule spécialement développé pour le Souverain pontife reçoit un dôme panoramique en verre renforcé. Une caractéristique technique désormais obligatoire depuis la tentative d’assassinat du pape Jean Paul II en 1982. Et justement en matière de véhicules blindés et à sécurité renforcée, BMW a plus qu’une simple expérience, une légitimité. Ses ingénieurs se sont attelés à développer une papamobile sur la base d’un X5. Il s’agit d’un exemplaire unique, qui prend des allures de pick-up et qui ne conserve du modèle de série, que la face avant. Pour le reste du véhicule, qui constitue d’ailleurs toute sa particularité, on note la disparition des portières arrière au profit d’une carrosserie unifiée et surmontée d’une capsule vitrée. Dans cette dernière, le Pape profitera d’une position surélevée et d’un système de climatisation renforcé.
Chez BMW, on a donc bien adapté le X5 aux besoins du Pape. Mais rien n’est pour autant «gagné» pour le constructeur munichois, puisque Volkswagen a également préparé sa vedette papale. Il s’agit d’un Touareg qui a, lui aussi, subi le même type de transformations afin de répondre aux besoins et fonctions du pape. Alors, pour quel constructeur roulera le Pape l’an prochain ? Seuls lui (et Dieu) le savent pour le moment. Une chose est sûre, c’est que dans tous les cas de figure, la papamobile conservera son éclatante couleur blanche, symbole d’une pureté angélique.

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