Les 20 analystes interrogés s’attendent en moyenne à un résultat avant impôt ajusté de 1,22 milliard d’euros, contre 812 millions un an plus tôt. En excluant un gain exceptionnel de 350 millions d’euros provenant de la vente des actions que BMW détenait dans le motoriste aéronautique britannique Rolls-Royce, ce résultat n’aurait augmenté que de 7,6 %.
Le bénéfice imposable de la division automobile est attendu en hausse de 6 %, à 743 millions d’euros, tandis que la branche des services financiers devrait croître de 9 % en moyenne, à 163 millions d’euros. Pour 2006, BMW s’attend à des résultats et des livraisons record, avec un résultat imposable de quatre milliards d’euros. Les analystes ont toutefois remarqué que, sans tenir compte de la vente des actions de Rolls Royce et de la charge de 356 millions d’euros liée à une perte sur ses obligations convertibles, les résultats devraient rester similaires à ceux de 2005. Quand bien même, la direction de BMW a fait observer que ce serait une prouesse, compte tenu des difficultés auxquelles le groupe doit faire face. Selon elle, dégager 426 millions d’euros de gains de rendements sera plus difficile en raison de l’environnement actuel.
BMW a souligné que les charges de 914 millions d’euros liées à l’achat de ses matières premières et aux effets de change enregistrées en 2005 seraient en diminution cette année. Le titre BMW se négocie 11,3 fois les profits estimés pour 2007, un ratio qui n’atteint que 9 pour son concurrent DaimlerChrysler.