Les géants de l’automobile Toyota et Stellantis se sont vus décerner la plus mauvaise note de l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace, dans un rapport publié la semaine dernière.
Les deux constructeurs automobiles ont eu ex æquo une note «F–» (F double moins), se plaçant ainsi en queue du classement, précédés de General Motors (C-), Volkswagen (D) et Renault (D-). Les notes attribuées à Toyota et Stellantis reflètent notamment l’importance des véhicules hybrides dans leurs stratégies. Ainsi, selon Greenpeace, Toyota, «très dépendant» de son expertise existante dans l’hybride, «est devenu le principal obstacle dans l’industrie pour une transition totale vers les véhicules électriques», tout en soulignant qu’à part Fiat, «aucune marque de Stellantis n’a un calendrier pour renoncer aux moteurs thermiques».
Par ailleurs, le sud-coréen Hyundai-Kia, les japonais Nissan et Honda, l’allemand Daimler et l’américain Ford ont tous reçu soit F+ ou F-. A cet effet, l’ONG a fait constater qu’ «aucun des dix constructeurs ne prévoit d’abandonner les moteurs thermiques avant 2035», rendant quasi impossible l’atteinte de l’objectif phare de l’accord de Paris, consistant à limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré Celsius.