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Embrayage : Formule 1 : Bahrein, Dubai, Qatar… et le Maroc ?

Nasser Khalifa al-Attiyah, président de la fédération des sports mécaniques du Qatar (et non pas Nasser Saleh al-Attiyah qui pilote en rallye-raid pour le team BMW X-raid), a annoncé récemment que son pays envisageait de modifier son circuit afin de pouvoir y organiser un Grand Prix de Formule 1. Ajoutez à cette information toute fraîche, qu’en plus de Bahreïn qui fait déjà partie du calendrier des GP de F1, il y a aussi Abu Dhabi (capitale des Emirats Arabes Unis) qui est inscrite au calendrier de cette même discipline pour l’an prochain. Et nous voilà repartis pour un bon quart d’heure de jalousie et une variation autour du même thème, ayant pour ultime question : pourquoi pas de Formule 1 au Maroc ? Cette question, si elle n’est ni à l’ordre du jour, ni une priorité dans les cartons du gouvernement, reste pourtant d’actualité lorsqu’on connaît tout le prestige qui entoure la Formule 1. La discipline reine du sport automobile, à travers ses courses haletantes et fortement suivies par des millions de téléspectateurs et de fans, reste un incommensurable vecteur d’image. Qu’il soit à Istanbul, Sepang ou Bahrein, un GP de F1 est un peu à l’image d’une finale de Coupe du monde de football : un événement qui mobilise les foules, draine sponsors et médias, fait travailler des gens et donne un sacré coup de fouet sur le plan touristique. Ses retombées ne se font pas qu’en terme d’image, mais se font également ressentir sur les plans économique et financier.  Maintenant, et pour revenir à la question fatidique (et fatigante) précitée, que faut-il pour disposer d’un circuit ? La réponse est simple : de l’argent ! Mais combien ? Un bon circuit de F1 ne doit pas coûter moins d’un million de dollars. Serait-il rentable ou vite amorti ? Cela est une autre question. Mais à coup sûr, même sans accueillir un GP de F1, un circuit permettrait d’avoir de bonnes rentrées financières, dès sa première année. Comment ? En étant utilisé par les différentes écuries du plateau mondial, qui viendraient sous le soleil de Marrakech ou Casablanca pour effectuer leurs essais. Il pourrait aussi servir à d’autres disciplines de sport automobile (comme le GP2) ou encore au MotoGP, le championnat du monde de motos. Ceci dit et pour faire venir un jour la F1 au Maroc, il n’y a pas besoin de faire des avances à ses pontes, Bernie Ecclestone en tête. Ce dernier, président de la Formula One Management, a ouvertement manifesté son envie de voir un jour une GP se courir sur le sol marocain. On en vient à la conclusion que le Maroc a tout à gagner en disposant d’un circuit pour compétition automobile. Reste la question de son financement. Et là, on ne saurait faire référence à notre plus grand pilote national, qui n’est autre que Monsieur Max Cohen Olivar. Celui-ci avait bien déclaré sur les colonnes d’ALM en 2006 : «La F1 veut le Maroc ! Mais ce sera au Maroc de financer son circuit».

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