Automobile

Embrayage : La faim ne justifie pas les moyens (conducteurs)

Le mois de Ramadan est là et avec lui revient, comme chaque année, la question du comportement des conducteurs. Des hommes et des femmes (pas tous heureusement) qui peuvent devenir un danger roulant bien identifié, sous l’effet –vraisemblablement pervers– de la faim.
Une problématique quotidienne qui atteint son paroxysme à l’approche de la rupture du jeûne. Le dernier quart d’heure fait en effet ressortir toute une catégorie d’automobilistes. Ceux que l’on pourrait surnommer : les «speedy Gonzales» du Ramadan, les aveuglés du ftour ou encore, les retardataires de la soupière. Leur message ? «Poussez-vous, dégagez : on arrive, mais à vive allure, car on est en retard». Gare à ceux qui les croisent paisiblement à une intersection. Feux rouges brûlés, priorité bafouée, vitesse exagérée… tout est permis. C’est la chienlit comme dirait le général De Gaulle. Normal, car au fur et à mesure que l’heure du gong approche, la circulation baisse et la tentation augmente. On veut aller plus vite que tout le monde, montrer que sa voiture est performante ou carrément se projeter en Formule 1. Certaines grandes artères de Casablanca passent même pour les grandes lignes droites du circuit de Magny-Cours ou de Montréal.
Et les flics de rond point, alors ? A ces heures-là, ils sont déjà rentrés chez eux et ont même mis les pieds sous la table, comme d’ailleurs la plupart des Marocains. Bref, un vrai contraste avec ce que l’on peut constater durant la matinée. En effet, bien avant que les boyaux se resserrent et que la débandade administrative n’enclenche les embouteillage, on a droit au style de conduite dit «lymphatique».
Le principe du «doucement le matin, pas trop vite le soir» est appliqué à l’unanimité par ceux qui jeûnent au volant. Comment les reconnaît-on ? Ils tournent sans mettre leur clignotant, avancent comme des bœufs alors que la voie est dégagée ou encore, s’oublient dans leur pensées devant un feu passé au vert depuis un demi-siècle.
Puis entre ces deux catégories de conducteurs, il y a une troisième qui, elle, a une toute autre «qualité» : l’agressivité ! Injures, menaces verbales, voire accrochages physiques sont autant de scènes rocambolesques qui ternissent le quotidien ramadanesque de nos carrefours. On a beau être indulgents et se dire que la faim, conjuguée à la chaleur et la densité de la circulation ont de quoi faire péter les plombs au gentil petit conducteur… Mais cela ne passe pas. Rien ne justifie que l’on viole le code de la route. Tel est le message à faire passer.

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