Embrayage : Micro-citadines : Une guerre d’asiatiques alignées

Comme par hasard. D’accord, elles n’ont pas toute le même look, ni le même score à l’applaudimètre de la séduction. On est également d’accord que chacune d’elles profite d’un avantage que l’autre n’a pas. Un prix légèrement plus adouci pour la Spark (91.900 DH), une garantie de 5 ans pour la Picanto (contre 3 ans pour les autres), un châssis plus efficace pour la i10 et un arsenal sécuritaire plus conséquent pour la Celerio (double airbag de série et ABS en option). Puis surtout, le mot de la fin appartiendra aux acheteurs… Certes, mais il reste quand même curieux de voir toutes ces petites batailler dans la même brochette tarifaire. Sans vouloir donner de leçon à qui que ce soit parmi les importateurs automobile du pays, on aurait bien aimé ne pas voir ces micro-citadines calquer leurs prix les unes sur les autres. En même temps, seul le facteur «prix» peut regrouper ces modèles dans le même mouchoir dans l’esprit de la clientèle ciblée. On ignore d’ailleurs pourquoi. Est-ce l’aspect néophyte –pour ne pas dire l’«acculture» automobile– des clients de ce segment ? Ou simplement, un réflexe primaire de l’homme (et surtout la femme) qui assimile toutes ces voitures du fait de leur gabarit ?
Peut importe. Finalement, seul Toyota du Maroc joue la différence. Sa Daihatsu Sirion était affichée à un peu plus de 120.000 DH, avant de faire l’objet d’une promotion. Elle est actuellement accessible à partir de 112.000 DH et 10.000 DH de plus dans sa version climatisée. Et disons-le sans plaidoyer : bien que son prix d’appel l’éloigne du cap symbolique des 95.000 DH, ce modèle est pourtant l’une des meilleures offres de la catégorie. Sans rentrer ni dans des considérations d’équipements, ni dans un débat concernant le style, la Sirion sort du lot, non seulement par la supériorité de son habitabilité, mais aussi par sa fabrication portant le sceau de la marque au grand T. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle est vendue ailleurs avec le logo de Toyota.n