Automobile

Essai Mini John Cooper Works 2014: 231 chevaux de pur bonheur

© D.R

C’est une nouvelle Mini dopée à la testostérone. Et pour cause, elle est siglée John Cooper Works ! Et ce sigle britannique veut tout dire ! Nous avons eu l’occasion de l’emmener en test drive sur les Alpes autrichiennes ce qui nous a valu un double plaisir : celui de la pousser dans les pentes histoire de faire ronronner un petit chouia le moteur qui abrite la bagatelle de 231 équidés. Le second plaisir est de pouvoir tester ses capacités de kart sur les routes sinueuses de montagne. Eh bien banco tout plein pour la petite bombinette !

Sportive de partout !

Par rapport à une Mini Cooper S par exemple, cette version John Cooper Works se démarque par un bouclier avant plus agressif avec des antibrouillards remplacés par des entrées d’air. La lilliputienne se pare aussi de nouvelles jantes de 17 pouces (18 pouces en option), d’un aileron arrière spécifique ou encore de bas de caisse peints dans la couleur de la carrosserie. Dans l’habitacle aussi, la sportivité est de mise, notamment avec les sièges sport bicolores avec appuie-tête intégrés. On retrouve aussi les éléments classiques d’une voiture de sport comme un pédalier en aluminium, un volant en cuir avec surpiqûres, des seuils de porte et un levier de vitesses doté d’un pommeau rétro-éclairé.

39 chevaux de plus par rapport à une Cooper S !
Pour ce qui est de la motorisation, la Mini John Cooper Works reprend le nouveau 2.0 turbo à injection directe de la Mini Cooper S (192 ch). Sous le capot on retrouve une version améliorée du 2 litres d’origine BMW de la Cooper S. Le bloc gagne ainsi 39 chevaux supplémentaires ! Si la puissance progresse de 10%, le couple grimpe de 23%, distillant 320 Nm sur une large plage de régimes, de 1.250 à 4.800 tr/min. N’empêche, la hausse de la puissance a même été greffée à une réduction de la consommation de l’ordre de 20%. Notre bolide garde un appétit de moineau en revendiquant à peine 6,7 l/100 km en cycle normalisé. Deux transmissions à 6 vitesses figurent au catalogue : manuelle ou automatique Steptronic. Cette dernière assure de meilleures performances, le 0 à 100 km/h étant franchi en 6,1 secondes, au lieu de 6,3 s pour la version avec boîte manuelle.

Faite pour être
brusquée !
A son volant, la griserie d’écraser le champignon vous prend très vite et le risque d’y succomber n’arrête pas de vous tarauder en permanence. Le son du moteur vous invite aux pires écarts. Très vite on se prend au jeu… avec modération tout de même ! La Mini JCW reste imperturbable et colle allégrement au bitume. Les nouveaux réglages du châssis en vue d’améliorer son comportement en conduite dynamique se ressentent bien en conférant un surcroît de stabilité au véhicule. Pour faire passer la puissance au sol, le contrôle dynamique de stabilité DSC incluant le contrôle de motricité dynamique est associé à un différentiel électronique (EDLC). L’amortissement variable piloté est disponible en option. Arrivés à la frontière allemande, nous empruntons une portion d’autoroute non limitée. Et là, quel bonheur ! On pousse des pointes à plus de 200 km/h (la voiture est capable de taquiner les 250 km/h !) et on se rend compte de la cohérence du travail effectué sur cette petite Mini. Le système de freinage Brembo reste un régal, comme tout le reste d’ailleurs !

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