Automobile

Ferrari et Bridgestone : mystère et boule de gomme !

Après les cinq premiers Grand Prix de Formule 1 de la saison 2005, Ferrari n’a toujours pas retrouvé son aura. Cela, malgré l’entrée en scène de sa nouvelle monoplace, la F2005 et avec toute la témérité de son pilote-phare, Michael Schumacher, comme il en avait fait preuve lors du GP d’Italie à Imola. En fait et ce n’est plus un secret pour personne : les monoplaces de Ferrari ont un problème de pneus. La piètre performance, pour ne pas dire débâcle, de Schumi, dimanche dernier à Barcelone, sur le circuit de Catalunya a plus que sonné le glas. C’est même la preuve définitive et intangible de l’incapacité actuelle de Bridgestone quant à offrir des gommes au compromis idéal. S’il n’y a pas encore péril en la demeure, la situation est tout de même délicate pour la Scuderia. Son patron, Jean-Todt, en est conscient, mais tente de modérer son inquiétude: «Ça devient de plus en plus difficile.
Chaque course, les autres inscrivent 6, 8 ou 10 points de plus que nous et c’est pénible. Mais le championnat est encore long, il reste 14 Grands Prix à disputer». Sans trop mettre la pression au pneumaticien nippon (il en a déjà assez), Todt ne mâche pas ses mots : «Il est impératif que Michael Schumacher et Rubens Barrichello soient en mesure de s’élancer sur les premières lignes car, en un mot, notre handicap vient des qualifications. Ce qui semble être la conséquence du manque d’efficacité des pneus sur un seul tour». En fait, l’une des principales carences des pneus Bridgestone se situe en début de course, où ils ont besoin de plusieurs tours pour délivrer leur plein potentiel.
De leur côté, les ingénieurs de Bridgestone Motorsport attendaient ardemment le GP d’Espagne, estimant qu’après Imola, la F2005 était bien chaussée pour gagner. Sauf que le circuit de Catalunya est bien connu pour être très exigeant avec les pneus. Car, bien qu’il ait été re-surfacé au cours de l’hiver dernier devenu relativement plus lisse, ce circuit reste un terrain de jeu assez complexe. En effet, ses longues courbes ont subi aux roues de gros efforts et une usure importante des gommes. Et c’est particulièrement le pneu avant gauche qui souffre le plus, puisqu’il s’agit plus de courbes vers la droite. Preuve en est le problème rencontré par le septuple champion du monde, dont le pneu avant gauche de son véhicule a montré ses limites dès le 44ème tour.
Prochain verdict pour Bridgestone et Ferrari au Grand Prix de Monaco (21 et 22 du mois courant). En attendant, les deux constructeurs ont encore des efforts à faire.

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