Décision
Ford Motors a confirmé la réduction de ses opérations en Afrique du Sud et, partant, le licenciement de près de 500 travailleurs dans ses usines de Pretoria et de Gqeberha, rapporte la presse locale.
Le constructeur automobile a attribué cette décision à une baisse de la demande européenne pour ses véhicules, en particulier le pick-up Ranger, ainsi qu’à des changements dans la politique fiscale internationale qui ont perturbé sa stratégie d’exportation. L’entreprise a expliqué que ces réductions font partie d’une «réorganisation» de ses capacités de production pour les adapter aux conditions actuelles et futures du marché.
En août, la société avait adressé un avis formel aux syndicats, annonçant son intention de supprimer 474 postes, dont 391 emplois d’opérateurs dans son usine d’assemblage de Silverton à Pretoria, 73 dans son site de moteurs de Struandale à Gqeberha, et 10 postes administratifs. Alors que l’annonce coïncidait avec de nouveaux droits de douane américains sur les importations automobiles, Ford South Africa a précisé que ses activités locales n’étaient pas concernées, car la filiale n’exporte pas de véhicules vers les États-Unis. «Nous regrettons que ces ajustements indispensables dans nos usines entraînent une réduction d’effectifs dans les deux sites», a déclaré le constructeur, faisant part de son engagement à soutenir les employés concernés, notamment avec des options de départ volontaire.













