Le constructeur américain General Motors a conclu lundi un accord de principe avec le syndicat automobile UAW, quelques jours après ses concurrents Ford et Stellantis touchés, comme lui, par une grève depuis mi-septembre.
Interrogée par l’AFP sur l’existence d’un accord préliminaire entre les négociateurs de l’United Auto Workers et ceux de GM, une source proche des tractations a répondu: «Oui», sans autre détail à ce stade. Plusieurs médias américains avaient rapporté un peu plus tôt la conclusion d’un accord préliminaire entre les deux camps, la chaîne CNBC soulignant que les discussions s’étaient prolongées jusqu’au petit matin lundi pour le finaliser. Aucun détail sur son contenu n’a filtré dans l’immédiat.
Contactés par l’AFP, GM et le syndicat n’ont pas souhaité faire de commentaires. Le mouvement a été déclenché le 15 septembre faute d’accord à l’échéance des conventions collectives, mobilisant au plus fort plus de 45.000 des 146.000 encartés auprès de l’UAW travaillant pour ces trois grands constructeurs historiques américains. C’est la première fois depuis la création du syndicat en 1935 que les «Big Three» ont été ciblés par une grève simultanée, qui est montée en intensité au fil des quelque six semaines de sa durée.