Entre Mercedes et Red Bull, la lutte pour la tête du Championnat du monde de Formule 1 se joue en piste en Azerbaïdjan ce week-end, mais aussi en dehors autour d’un élément: l’aileron arrière flexible utilisé par l’écurie autrichienne.
Dans la catégorie reine du sport automobile comme ailleurs, le diable est dans les détails et cette affaire l’illustre bien. Avec quatre points de plus, chez les pilotes, pour le Néerlandais Max Verstappen sur le Britannique Lewis Hamilton et, chez les constructeurs, une longueur d’avance pour Red Bull sur Mercedes après cinq manches, le championnat s’annonce serré. Dès lors, le moindre point -et le moindre avantage- comptent. L’une des nombreuses forces de l’écurie aux taureaux est son aileron arrière flexible qui s’aplatit sous la pression dans les lignes droites, permettant d’atteindre des vitesses plus élevées et de gagner entre 2 et 5 dixièmes au tour, selon que les «pros» ou les «antis» estiment cet avantage. Dans les virages, au contraire, l’aileron incriminé reprend sa forme initiale et fournit les appuis aérodynamiques nécessaires pour les passer le plus rapidement possible.