A voir la photo ci-contre et lire sa légende, on ne peut que se demander : «mais quel lien pourrait-il y avoir entre un constructeur coréen comme Hyundai et des autorités chinoises comme celles qui administrent le désert de Gobi, partagé avec la Mongolie ?». Réponse : Hyundai Motor Company a annoncé sa volonté de transformer le désert chinois… en étendues de près verdoyants !
Il s’agit du premier projet environnemental qu’entreprend Hyundai Motor et qui sera finalisé à l’horizon 2012. C’est aussi un chantier de grande envergure, puisqu’il sera question de créer quelque chose comme 50 Km2 de champs fleuris en Mongolie profonde, soit à 1.000 m au-dessus du niveau de la mer. Gobi, c’est cette vaste région désertique comprise entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie et où la moyenne pluviométrique annuelle varie entre 200 et 400 mm du fait des faibles précipitations. Du coup, l’objectif affiché par Hyundai n’est autre que d’implanter une flore locale dans cette région, afin de faire revivre son écosystème.
En fait, cette initiative fait partie du programme «Hyundai Green Zone», qui vise la lutte contre la désertification et la restitution de l’écosystème afin de contribuer à la sauvegarde de l’environnement. Selon un communiqué du constructeur, les travaux de ce projet seront chapeautés par Hyundai Motor Company et la Fédération coréenne pour l’environnement (KFEM) avec la participation du gouvernement chinois, de la Mongolie ainsi que le concours d’organisations non gouvernementales. A n’en pas douter, un tel engagement effectif et promotionnel pour l’environnement, ne peut que propulser l’image de Hyundai en tant qu’entreprise à la fois citoyenne et écologique. Une étiquette que le premier constructeur coréen revendique également, désormais et plus que jamais dans les années qui viennent, à travers les moteurs qu’il met sous le capot de ses voitures. Dans ce sillage, on pourrait citer le tout nouveau moteur 1,25 litre Kappa de la i10 et ses avantages (moins de 5 l/100 km d’essence en consommation moyenne et un rejet de 119 g de CO2 par km), ou encore les futurs Diesel qui sont à l’étude. Parmi ces derniers, figure le moteur 2.2 litres «R» qui recourt à une technologie très sophistiquée, celle de la «double suralimentation étagée», avec à la clé un meilleur rendement, dont une diminution sensible de la consommation et des rejets polluants.