Grande nouveauté de Hyundai cette année, la i10 vient d’être commercialisée dans le réseau de Global Engines, l’importateur marocain de Hyundai. Un lancement fait dans les règles de l’art (campagne teasing, essais-presse, soirée de lancement…) et intervenant, presque par pur hasard, à moins d’un mois du Salon Auto-Expo. C’est dire combien la nouvelle micro-citadine de Hyundai a mis toutes les chances de son côté pour démarrer une carrière autrement plus florissante que celle qu’elle remplace, feue l’Atos. Ceci étant et indépendemment de tout cela, il est des points intrinsèques à cette petite coréenne qui devraient lui ouvrir toutes les portes du succès. Sa ligne extérieure tout d’abord, avec une bouille plus que sympathique du fait de ses projecteurs profilés, son capot plongeant et sa large prise d’air au bouclier. Son regard est plus qu’expressif : il est accrocheur. Dans la même veine d’originalité, la partie arrière affiche des feux à géométrie complexe et un hayon sans fioriture, s’ouvrant via une poignée, elle-même savamment intégrée au logo de la marque.
Moderne et bien plus élégante que l’Atos, la Hyundai i10 s’en démarque également par ses dimensions accrues. Outre 7 cm en largeur, elle gagne aussi 9 cm en longueur, s’étendant désormais sur 3,57 m dont 2,38 m vont à son empattement, qui est d’ailleurs le plus long du segment. C’est ce qui explique que la i10 offre l’une des meilleures habitabilités de sa catégorie. Idem pour le coffre, dont les 225 litres de volume placent, là encore, la i10 en tête de sa classe. Outre son plancher compartimenté, ce coffre est aussi pratique au quotidien, pouvant accueillir sans problème les courses de la semaine, des sacs de sport ou même, tenez-vous bien Mesdames, une poussette repliée !
C’est aussi la gent féminine qui appréciera le plus la présentation intérieure de cette Hyundai. Comme sur une Elantra, la planche de bord est traversée par un mouvement de vague. La console centrale affiche un agencement ergonomique et notamment par l’implantation haute du levier de vitesses. Ce dernier, comme le reste des commandes, reste toujours à portée de main. Question garnissages, la i10 marque le pas avec celle qu’elle remplace. Mieux encore, les finitions les plus chics reçoivent un habillage bi-ton qui s’étend jusqu’à la planche de bord, ainsi qu’un placage façon aluminium sur la console centrale et les poignées intérieures. La gamme importée s’articule autour de 4 niveaux d’équipement : Pack, Confort, Maestro et Elite. Dès la première finition, on trouve la direction assistée, les vitres électrique avant et l’autoradio à lecteur CD. La seconde version mérite bien son nom (Confort), puisqu’elle s’enrichit strictement de la climatisation. S’ajoutent ensuite le double airbag, le volant gainé de cuir, les inserts façon aluminium ou encore un becquet de toit au-dessus du hayon. Quant à la finition Elite, elle n’a de différent que sa boîte de vitesses automatique (BVA).
Et mécaniquement, la i10 reprend le moteur de sa devancière qui n’est autre que le 1,1 litre essence. Un petit quatre cylindres qui développe 66 chevaux (à ne pas confondre avec sa puissance fiscale administrative qui est de 6 CV) et s’accouple à une boîte manuelle ou une BVA à 4 rapports. C’est aussi un bloc qui brille par son économie d’usage ne revendiquant en moyenne que 5 l/100 km. Une frugalité à laquelle la i10 ajoute de sérieuses qualités dynamiques. Car avec ses roues de 14 pouces, ses voies élargies et ses suspensions efficaces, la i10 tient la route mieux que toutes ses rivales. Sa polyvalence, elle peut en attester en pouvant afficher 152 km/h au compteur et prendre ainsi l’autoroute sans aucune crainte.
Enfin, commercialisée à partir de 95.900 DH TTC, la i10 devrait aussi séduire par son accessibilité et se faire bien des adeptes, dont une large part de clientèle féminine.
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