D’aucuns dénonçaient les prémices d’une potentielle concurrence africaine sur le terrain de l’industrie automobile, très convoité par le Maroc. Une situation qui n’échappe guère à l’œil vigilant de l’Association marocaine des industries et du commerce automobile (Amica).
Pour son président, Hakim Abdelmoumen, «il est temps que le Maroc prenne en considération cette concurrence africaine». Et d’ajouter que le Maroc devrait commencer à développer des partenariats dans le continent.
«Les Africains ne resteront pas éternellement des clients, mais deviendront bientôt des concurrents à part entière. C’est pourquoi il faut envisager de travailler main dans la main avec eux comme on le fait déjà pour d’autres secteurs, et l’industrie automobile n’échappe guère à la règle».