L’alliance automobile Renault-Nissan, qui traverse une crise sans précédent depuis l’arrestation choc de son bâtisseur Carlos Ghosn mi-novembre au Japon, n’est «absolument pas en danger», assure le patron du constructeur japonais lors d’un entretien lundi avec l’AFP.
Hiroto Saikawa n’a, en revanche, pas souhaité s’exprimer sur le sort de son ancien mentor, toujours détenu à Tokyo pour des malversations financières présumées et qui devait comparaître pour la première fois mardi devant un tribunal.
«Le système judiciaire japonais suit son cours, donc je n’ai rien à dire. Je veux simplement me concentrer sur la stabilisation de la compagnie et la faire avancer pas à pas», a commenté Hiroto Saikawa au cours de sa première entrevue avec un média étranger depuis que l’affaire a éclaté. Le dirigeant de 65 ans, qui faisait partie avant cette affaire de la garde rapprochée du Franco-Libano-Brésilien, avait surpris par la violence de ses propos au soir de l’interpellation du «suspect» Ghosn le 19 novembre à Tokyo, limogé dans la foulée de la présidence du conseil d’administration de Nissan.