Automobile

Les cinq-places : la compacité d’abord

© D.R

Citroën Picasso : toujours en forme
Pour 2004, le Citroën Picasso a eu droit à un léger restylage. Si léger qu’il n’a été question que de revoir quelques détails de carrosserie (calandre et capot modifiés, phares retouchés et nouvelles jantes). Normal, puisqu’on le sait, on ne change pas une équipe qui gagne! Car, avec plus de 850.000 unités vendues dans le monde, le monospace de la marque aux chevrons s’est largement acquitté de sa mission, après 4 ans seulement.
Ce succès, mérité, le monospace aux chevrons le doit notamment à son habitacle convivial, bien équipé et faisant la part belle à tous ces petits détails rendant plus agréables les longs parcours (boîte à gants réfrigérée, tablette type aviation au dos des sièges, bacs de rangement…). A cet agrément, participe également le nouveau Diesel 1.6 l HDi avec ses 110 chevaux de puissance. A cela, le Picasso ajoute des prix toujours compétitifs, démarrant à partir de 187.000 DH. De quoi se maintenir en forme face au concurrent direct : le Renault Scénic.

Opel Meriva : le syndrome Scénic
Venant tout juste d’être introduit sur le marché marocain, l’Opel Meriva a certes raté l’Auto-Expo, mais sûrement pas la vague d’engouement que connaît actuellement le segment des monospaces, compacts. Doté d’une bouille sympathique et toute en rondeurs, ce monovolume n’est pas aussi compact qu’il le laisse croire. Des proportions masquées par le profil ovoïde de l’auto et à ses porte-à-faux courts. A son bord, l’inspiration de la Vectra est palpable à travers le dessin de la planche de bord et la dotation de série inclut notamment le double airbag et la climatisation. Mais le point fort du Meriva, tient à son espace habitable, généreux et optimisé par le système «FlexSpace», qui permet en un tour de main, de coulisser les sièges et les rabattre pour obtenir un plancher plat. Du coup, le coffre passe de 350 à 1410 litres ! Côté moteur, l’importateur marocain d’Opel a fixé son choix sur le 1.7 DTI de 75 ch, remarquable surtout pour sa sobriété. Enfin, le prix est plutôt bien étudié, puisque fixé à 215.000 DH…clé en main !

Renault Scénic II : mieux que le premier
Dans un segment plus étoffé par la concurrence, le Renault Scénic revient dans une nouvelle robe, aux lignes plus tendues et moins rondouillardes. Des détails, comme les projecteurs avant taillés à la serpe, ou la lunette verticale et arrondie, trahissent son inspiration de la Mégane, berline dont il dérive. Doté d’un profil moins ovoïde et d’une longueur totale accrue de 8 cm, le nouveau Scénic offre une habitabilité plus généreuse, tandis que son coffre augmente d’une vingtaine de litres. Outre le système d’accès et de démarrage par carte, l’intérieur a droit à une planche de bord plus ergonomique grâce à l’implantation haute du levier de vitesses et à la disparition du levier du frein de parking, remplacé par un bouton automatique. Disponible en moteurs essence et en deux Diesel (dCi), le monospace compact de la marque au losange conserve donc tous les atouts qui ont fait le succès de son devancier. Pourtant, le Scénic II sera vendu au courant de cet été, à des tarifs légèrement revus à la hausse.

Seat Altea : le style avant tout
L’Altea est un monospace à part. Ligne savamment bodybuildée, proportions compactes et motorisations puissantes… Tout a été pensé pour faire de cette Seat un monospace…sportif ! Idem à son bord, où l’on retrouve des sièges enveloppants et une présentation résolument moderne, surtout en finition «carbone». En revanche, pas de sièges coulissant, ni de banquette rabattable, mais seulement un dossier que l’on peut fractionner en deux parties. C’est évident : la modularité n’est apparemment pas le fort de l’Altea et ses concepteurs se sont surtout attelés à lui offrir un look ravageur et un réel agrément de conduite.
Car, sous son capot logent de puissants moteurs d’origine Volkswagen (propriétaire de la marque) : le 1.6 l de 102 ch et le 1.9 TDi de 105 ch. Puis, en haut du pavé, le tout nouveau 2.0 TDi de 140 ch sera disponible en finition «Sport-Up», traduisez full-option. Bien qu’ils n’aient pas encore été fixés, les prix sont annoncés comme très compétitifs. Sa cible : les jeunes pères de famille BCBG.

Volvo V50 : séducteur suédois
Avec son blason chic et sa ligne à la fois fuselée et ramassée, le Volvo V50 occupe une place à part dans cette sélection. Inutile de le rappeler : le break est une institution chez la marque suédoise, une autre spécialité à côté de la sécurité. Tout en respectant cette tradition, le V50 affiche une esthétique élégante, reprenant les attributs stylistiques qui font tout le charme des Volvo actuelles (projecteurs avant rectilignes et épaulement prononcé au niveau de la ceinture de caisse). Idem pour les feux verticaux, assez proches de ceux du XC90. Mais avec 417 litres de volume de chargement, le V50 est plus un break séducteur que déménageur. En fait, son habitacle se distingue surtout par ses équipements de confort (clim automatique, ordinateur de bord, changeur CD…) et de sécurité (flopée d’airbags, aides électroniques à la conduite…). En attendant du Diesel, ce break premium n’est disponible qu’en motorisations essence, mais reste à même de faire craquer les pères de famille les plus réfractaires à l’architecture break.

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