La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un mécanisme de flexibilité pour éviter aux constructeurs automobiles, en retard sur les objectifs de réduction des émissions de CO2, de payer des amendes en 2025.
Ce dispositif consistera à prendre en compte les émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, au lieu d’une seule année, ce qui donnera un délai aux retardataires pour se rattraper et permettra de ne pas assommer des entreprises déjà en difficulté. «Les objectifs restent les mêmes, mais cela signifie plus de flexibilité pour l’industrie», a déclaré Mme von der Leyen, à l’issue d’une réunion de concertations avec des dirigeants de la filière, dont des représentants de BMW, Renault, Stellantis (wPeugeot, Citroën), Volkswagen.
L’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) a aussitôt salué «un premier pas dans la bonne direction», Volkswagen se félicitant de cette «approche pragmatique» dans un communiqué séparé. Le ministre délégué français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a loué «une décision de bon sens».