La marque automobile Volkswagen ambitionne à l’horizon 2025 de devenir numéro un mondial de l’électrique, une technologie qu’elle défendra aussi sur un marché où elle veut faire son grand retour : les Etats-Unis.
D’ailleurs c’est son patron Herbert Diess qui a fait cette déclaration mardi lors d’une conférence de presse au siège du constructeur à Wolfsburg.
Le constructeur va lancer à compter de 2020 une offensive dans l’électrique, où il affiche du retard par rapport à certains concurrents. «D’ici 2025, nous prévoyons de vendre un million de voitures électriques par an et d’ici là nous voulons aussi être le leader mondial du marché de l’électrique», a déclaré
M. Diess à l’occasion de la présentation de la stratégie de la marque jusqu’à 2025 et au-delà.
Aux Etats-Unis, Volkswagen entend passer du statut de constructeur de niche à celui de fabricant «significatif et rentable», selon un communiqué. Volkswagen va donc mettre le paquet sur les gros 4×4 citadins, dont les clients américains sont friands, et démarrer la production locale de véhicules électriques en 2021.
M. Diess a annoncé d’autres orientations importantes, comme le fait d’étendre à toutes les régions du monde le positionnement de la marque dans le haut du segment généraliste et de réformer l’organisation interne pour développer notamment la culture du débat.
Les services à la mobilité, comme l’auto-partage par exemple, constituent un autre axe de développement pour la marque. Ils doivent générer environ 1 milliard d’euros d’ici 2025.
Financièrement, VW vise une nette amélioration de sa rentabilité, à 6% d’ici 2025 après 2% en 2015. Le constructeur avait déjà annoncé vendredi vouloir faire remonter sa rentabilité à 4% d’ici 2020 dans le cadre d’une vaste réorganisation qui prévoit la suppression de 30.000 postes dans le monde.