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Max Mosley veut un Grand Prix F1 pour le Maroc

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Max Mosley, actuel président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), a récemment déclaré qu’il souhaiterait voir organisé un Grand Prix de Formule 1 au Maroc dans les années à venir. Une telle intention ne peut être prise qu’au sérieux lorsqu’on connaît toute la légitimité et le charisme qui collent à la personnalité de M. Mosley. Il semblerait même que ce dernier ait trouvé étonnant de voir que la Formule 1 ne se rende pas sur le continent africain. Il a donc relancé Bernie Ecclestone, le président de la «Formula One Management», afin d’étudier les possibilités du Maroc dans le cadre de la recherche et de la mise en place de nouveaux grands prix. Parallèlement à cela, il y a le fait que la construction du circuit de Cape Town, en Afrique du Sud, a été suspendue et ce, pour des raisons financières. Du coup, Max Mosley soumet de nouveau l’hypothèse d’une épreuve dans un des pays d’Afrique du Nord, le Maroc.
Car, il faut savoir que l’idée d’un GP de F1 dans le Royaume n’est pas nouvelle. En 1997 déjà, un certain Philippe Gurdjian, émissaire d’Ecclestone, avait passé plusieurs mois au Maroc pour prospecter les opportunités d’y organiser un GP. Une mission qui l’avait conduit à visiter les principales villes, puis à admettre qu’un GP serait un plus pour booster le tourisme dans une ville comme Marrakech et globalement un événement bon pour l’image du pays. Mais il a trouvé que les sommes demandées par les autorités étaient trop élevées. D’où l’abandon du projet.
Ceci étant, au fil des ans et des divers changements politiques et économiques, l’idée d’une épreuve de F1 sur le sol marocain revient à l’ordre du jour et notamment dans l’esprit du président de la FIA.
Il faut dire aussi que le Maroc fait un peu plus parler de lui dans le milieu des constructeurs automobiles comme chez les investisseurs étrangers et ce, pour plusieurs raisons. Outre les différents accords de libre-échange signés par le gouvernement marocain, il y a les ventes des voitures neuves qui progressent remarquablement chaque année, l’industrie locale qui connaît un certain décollage avec le montage de la Logan à la Somaca. A cela, s’ajoute la position géographique du Maroc qui le place avantageusement par rapport à un pays comme l’Afrique du Sud, notamment sur le plan logistique (transport des écuries, déplacement des supporters…).
Reste maintenant à voir si les pouvoirs publics seront prêts à investir dans la construction d’un circuit automobile. Face à la ville ocre, Casablanca est plutôt la ville qui a le plus d’arguments. D’abord en termes d’infrastructures, puis en termes de légitimité historique. Beaucoup se souviennent encore de 1957, unique année où le Maroc a accueilli un Grand Prix de F1. Rapide et dépourvu de dispositif de sécurité, le circuit d’Aïn Diab empruntait les boulevards de la ville. On retiendra la victoire de Stirling Moss et la mort du pilote Lewis Evans. C’est, entre autres, ce qui explique qu’il n’y a eu qu’une seule course au Maroc et que les organisateurs n’y soient pas revenus les années suivantes.

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