Automobile

Mazda6 2.0 litres essence : Tout pour être une référence

© D.R

Mazda a le vent en poupe. Aux côtés de la petite «2» et du gros CX-9, la Mazda6 est l’autre nouveauté qui fait remplir à tout va des bons de commande dans le réseau de Jama Auto (groupe Smeia), l’importateur marocain de Mazda. Selon ce dernier, il s’en est vendu plus d’une centaine depuis son introduction sur le marché marocain, en mars 2008.
Un volume non négligeable lorsqu’on sait qu’une part d’environ 70% des ventes dans ce segment est réalisée par des modèles carburant au gazole. En attendant la distribution du Diesel à 50 ppm, la «6» restera strictement proposée en 2.0 l essence et associée à deux niveaux de finition : «Elegance» et «Prestige». Et parce que cette dernière constitue une majorité écrasante (85%) des immatriculations de la Mazda6 au Maroc, c’est elle que nous avons retenue pour le présent essai.
Difficile d’aborder une Mazda6 sans évoquer la grâce de sa ligne extérieure. Un savant mélange de lignes tendues et de courbes, comme l’affiche le traitement de sa face avant. En fait, ce n’est ni la forme en «V» du capot, ni celle en amande des projecteurs qui est singulière, mais plutôt le «raccord» des différents éléments.
Plus précisément, ce sont les passages de roues et leur prolongement harmonieux avec à la fois les phares avant et les nervures dudit capot qui fait toute la singularité de la partie avant et lui donne un air assez musclé. Outre les belles jantes chaussées de pneus de 18 pouces, le profil ne manque pas de dynamisme à travers les parties vitrées fort hautes et soulignées de chrome.
Quant à l’arrière de la voiture, il privilégie des lignes horizontales. On y découvre une malle droite, agrémentée au centre par une bande affinée de diodes rouges (le troisième feu de stop), qui surmonte le logo de la marque et «cassée» sur les côtés par des blocs de feux profilés vers l’extérieur. Le soir venu, la «6» dégage une jolie signature lumineuse du plus bel effet.
Le même constat peut être fait pour ce qui est de l’habitacle qui profite d’un «éclairage d’ambiance» légèrement bleuté. Hormis la qualité des matériaux et le sérieux de la finition, notre premier contact avec le poste de conduite nous laisse surtout deviner que les ingénieurs de la marque n’ont rien négligé.
Le conducteur trouve son aise grâce aux réglages électriques (à 3 mémoires) de son siège, à l’ergonomie des différents éléments (accoudoir coulissant, levier de vitesse rehaussé…) et à l’agencement des commandes de la console centrale. Dans la même veine, on apprécie l’intuitivité du CCS (Car Communication System). Il s’agit d’un système regroupant en un seul module (situé sur la branche gauche du volant) les commandes de diverses fonctions (climatisation bi-zone, autoradio et Bluetooth).
Au passage, on signalera la dotation foisonnante de cette version «Prestige» qui bénéficie notamment des sièges en cuir (chauffants à l’avant), du toit ouvrant, d’un changeur 6 CD relié à une installation audio signée Bose (à 8 HP) pouvant être connectée à un iPod, des phares bi-xénon à éclairage adaptatif (AFS), du radar de stationnement (avant-arrière), d’un régulateur de vitesse, d’une alarme volumétrique, d’un détecteur de pluie ou encore, de l’allumage automatique des feux, sans compter les 8 airbags et des aides à la conduite comme l’antipatinage (TCS) et l’antidérapage (DSC).
Mais ce qui frappe le plus à bord de la «6», c’est le confort appréciable à tous les égards. D’abord, en terme d’habitabilité et particulièrement aux places arrière où trois adultes peuvent aisément s’installer et voyager. Cela, d’autant plus que le coffre à bagages est l’un des plus grands de la catégorie avec une capacité de 510 litres.
Ensuite, pour ce qui est de l’insonorisation de l’intérieur. Une isolation phonique étudiée à laquelle s’ajoute un bon coefficient aérodynamique (Cx de 0,27) et une meilleure filtration des bruits de roulement.
C’est en tout cas notre constat dès les premiers tours de roues. Bien suspendue et précise au niveau de la direction, cette Mazda est plaisante à mener sur les grandes artères de la métropole, comme sur les parcours autoroutiers où l’on enclenche le sixième rapport de sa boîte manuelle. Le 2.0 litres essence de 147 chevaux peut alors se satisfaire de 5,4 litres de sans plomb aux 100 km (cycle interurbain). Une prouesse pour une berline de ce gabarit !
En revanche, son couple plutôt moyen (185 Nm) oblige à jouer du levier (de vitesses) pour avoir plus de punch lors des dépassements. Une petite critique à laquelle il est possible de remédier en optant –moyennant un surcoût de 22.000 DH– pour l’excellente boîte automatique (à 5 rapports et mode séquentiel) «Activematic», gage d’accélérations plus franches, continues et sans à-coups. Ce serait alors l’ultime touche de confort à apporter à cette Mazda6 (Prestige) qui a pour énième argument à faire valoir un tarif fixé à 317.000 DH. Compétitif, on est bien d’«Accord» ?

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