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Mazda6 Diesel : Une autonomie sans sushi

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Un peu plus de 1.030 km. Tel le premier chiffre qui nous a interpellé en sortant, la semaine dernière, de chez Jama Auto au volant de la Mazda6 diesel. En fait, ce chiffre correspond à l’autonomie du véhicule avec un seul plein. Pas mal pour une familiale diesel ! Dans ce segment, rares sont les berlines qui affichent une telle valeur, gage d’une réelle sobriété à l’usage. Nos premiers kilomètres se déroulent en ville. Ou, disons plutôt, dans la jungle urbaine. Assis confortablement sur un siège conducteur réglé électriquement (et doté d’une fonction mémoire) et dans un cocon relativement bien isolé du monde extérieur, on subit le trafic casablancais, son festival de klaxons et ses feux rouges inévitables. L’occasion de jouer du levier de vitesses, mais sans jamais passer la quatrième. C’est là qu’on se dit qu’une boîte automatique aurait été des plus salvatrices, mais elle n’existe malheureusement pas sur la gamme diesel de cette Mazda. Rien de grave, d’autant plus que notre modèle d’essai, soit la version 2.2 l MZR-CD joue la carte sportive avec pas moins de 180 chevaux sous le capot. Inutile de dire qu’avec un couple de 400 Nm, disponible dès les 1.800 tours/min, la 6 est bien un foudre de guerre dans sa catégorie. Servi par la douceur et la précision de la boîte, l’auto laisse ainsi apprécier le côté volontaire de son quatre-cylindres turbo diesel, soit ses belles montées en régime et ses bonnes reprises. Et parce qu’il est bien insonorisé, ce moteur n’altère en rien le confort acoustique à bord. C’est très important lorsqu’on dispose d’une installation audio signée Bose et permettant à l’oreille fine de «vivre» une symphonie de Mozart comme dans un auditorium. Toujours au volant de la 6, seuls les somptueux compteurs en puits, à fond rouge et à contour azuré, viennent égayer un poste de conduite aussi sombre. Mais si l’on regrette d’avoir une planche de bord, au même titre d’ailleurs que le noir de la sellerie en cuir, on ne saurait en tout cas critiquer la qualité de finition. Entre le matériau moussé de cette planche, ses habillages noirs laqués (façon piano black) et les accostages des différents composants… C’est du sérieux à tous les niveaux ! Et puis, l’équipement de cette version (2.2 MZR-CD Performance) est au diapason. Démarrage par bouton poussoir, climatisation automatique bizone, régulateur de vitesse, toit ouvrant, phares directionnels bi-xénon, capteur de pluie, détecteur de crevaison… et la liste est encore longue. Cela, sans compter la foison d’airbags (frontaux, latéraux et rideaux), l’alarme volumétrique ou encore, quelques précieuses aides à la conduite, comme le contrôle de stabilité (DSC), l’assistance de démarrage en côte…
La 6 est aussi équipée d’un radar de stationnement, doté de capteurs à l’avant et à l’arrière. Un véritable «plus» pour parquer plus facilement cette berline longue de 4,75 mètres (quand même), même si les bips répétitifs dudit radar ne sont ni bienvenus ni utiles, lorsqu’on n’est pas seuls à l’arrêt dans un feu rouge. L’excellent châssis et ses bons trains roulants évoluent bien sur les routes dégradées et ce, même l’auto chausse des pneus de 18 pouces. Quant à l’arrière du véhicule, il est tout simplement le théâtre d’une belle habitabilité, laquelle se conjugue brillamment avec les 510 litres du coffre pour faire de la 6 Diesel, une familiale idéalement taillée pour voyager. Et justement, c’est là qu’apparaissent ses principales qualités. Sa remarquable autonomie, cette Mazda6 la doit à une consommation qui, en moyenne, tourne autour des 5,5 l/100 km, mais peut s’abaisser jusqu’à 4,7 l/100 km ! Merci au grand réservoir de 64 litres et surtout au sixième rapport de la boîte manuelle. Ajoutons à cela une direction précise et tellement bien asservie à la vitesse qu’elle n’oblige pas le conducteur à la corriger constamment. Au chapitre des critiques, on n’en formulera qu’une seule relative au freinage. Non pas que l’auto freine mal, mais juste que la pédale du milieu qui requiert d’être bien écrasée pour sentir tout le mordant et l’efficacité du système ABS, pourtant doté d’une assistance au freinage d’urgence (EBA). Autre petite fausse note, les rétroviseurs extérieurs se rabattent électriquement, mais pas automatiquement avec le verrouillage. Enfin, de tout cela, on retiendra des prix assez compétitifs pour cette berline japonaise. Actuellement en promotion, ces tarifs s’entendent d’un peu plus de 370.000 DH pour notre modèle d’essai et moins de 300.000 DH pour la version 2.2 MZR-CD Elegance de 163 ch. Cette dernière assure un joli ticket d’entrée à la gamme diesel de la Mazda 6, en ne renonçant qu’à quelques raffinements comme le cuir, le toit ouvrant, les phares directionnels bi-xénon et le contrôle de la pression des pneus. Bref, rien d’indispensable.

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