ALM : Quel est le bilan de l’édition 2014 du Marrakech Grand Prix ?
Mohamed Zahid : Le bilan a été très positif. On s’est beaucoup réjouis que Marrakech ait démarré l’agenda annuel du WTCC. Cette année, Citroën a participé à la course. Sébastien Loeb a été là aussi et a fini en tête du podium. L’organisation a été un challenge réussi au-delà de nos attentes et nous en sommes ravis.
Cette année la chaleur s’est invitée aussi au WTCC avec des températures caniculaires…
(Rires) Oui, les températures flirtaient avec les 38 C… Mais vous savez, les pilotes sont habitués, entraînés et rôdés aux pires conditions. Les teams qui les accompagnent sont composées de professionnels qui savent également adapter les voitures aux conditions du terrain, du climat, etc. Et puis cette forte température rajoute du piment à la course. Et c’est aussi tout le charme de Marrakech !
On parle beaucoup d’accueillir un jour la F1 à Marrakech… Vous pensez que ça arrivera dans combien de temps ?
Si on décide de l’accueillir, il faudra compter pas moins de cinq années avant de pouvoir monter une course de Formule 1. Avant de s’y lancer, il faudra faire beaucoup d’études approfondies, des projections, des organisations, à réunir des partenaires, faire des investissements. Ce n’est pas évident, la F1 c’est des normes beaucoup plus strictes et poussées que le WTCC.
Comment a été orienté le triangle: Menara Holding, Eurosport et la Fédération internationale de l’automobile ? Qu’est-ce qui a changé cette année ?
La seule chose qui a changé cette année, c’est que Eurosport a été racheté par Discovery. L’organisation de l’événement a donc été modifiée en partie mais les relations entre eux et nous restent toujours les mêmes. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a également un poids non négligeable. Quand la FIA choisit une ville comme Marrakech pour accueillir le WTCC, elle se donne les moyens pour que cet événement réussisse.
Comment voyez-vous le WTCC dans 10 ou 15 ans ?
Concernant la notoriété de l’événement, elle est déjà acquise. Aujourd’hui tous les médias en parlent et suivent ce qui se passe chez nous. Néanmoins, il faut toujours faire en sorte d’aller de l’avant, être perfectionniste et continuer en permanence à travailler sur le développement d’un événement aussi grandiose.














