Automobile

Opel Insignia Sports Tourer 4×4 : Blitz familial et plaisir intégral

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De l’aveu même de ses responsables marketing, beaucoup de clients ne prenaient pas trop en considération Opel dès lors qu’il était question d’acheter une berline familiale. «La marque Opel n’était pas dans leur short-list», nous a-t-on dit, avant de préciser en ajoutant : «Mais tout cela a radicalement changé depuis l’arrivée de l’Insignia». Actuellement numéro 2 de son segment sur l’ensemble des marchés européens (14% en parts de marché), la familiale d’Opel s’est déjà vendue à plus de 230.000 exemplaires depuis son lancement en janvier 2009. Un gros succès qui ne sera que bien entretenu avec la disponibilité dès ce mois-ci d’une version à quatre roues motrices. Celle-ci, strictement proposée sur la déclinaison break, dite «Sports Tourer», ouvre l’Insignia à une nouvelle clientèle en Europe. Des inconditionnels du break à transmission intégrale, traditionnellement friands des Audi (A4 Avant Quattro) et Volvo (V70 AWD). L’enjeu est donc de taille. Mais au vu du rendu, l’Insignia Sports Tourer 4×4 semble bien armée pour relever ce défi. À l’image de la berline dont elle dérive, elle brille d’abord par son design abouti et très réussi auquel elle ajoute la ligne savamment profilée et sculptée de sa carrosserie break. Avec une longueur qui atteint les 4,90 mètres et un coffre cubant de 540 à 1.530 dm3, ce break se veut aussi bien séducteur que déménageur. L’intérieur profite d’un raffinement encore rare sur une voiture d’un constructeur généraliste, fruit de toute une approche qualitative et ergonomique de la part des concepteurs et designers (lire encadré). Comme dans l’Insignia berline, le poste de conduite est du plus bel effet : volant dit «en tête de taureau», compteurs en puits, levier de vitesse court… en plus de quelques nouvelles sophistications comme l’ouverture électrique du coffre. Ce n’est qu’un détail noyé dans tout un pedigree technique en constante évolution. À ce titre, le constructeur allemand parle d’une multitude d’améliorations technologiques opérées sur l’ensemble des moteurs Diesel (CDTI de 110, 130 et 160 ch). Objectif : diminuer le niveau vibratoire de ces blocs pour optimiser le confort acoustique dans l’habitacle.
De son côté, le 2.0 essence Turbo de 220 ch a vu sa consommation baisser de 11% à 9,1 l/100 km en cycle mixte. Mais c’est bien le V6 de 325 ch qui coiffe toujours la gamme Insignia à travers la version sportive OPC. Un sulfureux «missile» dont nous avons eu le privilège de prendre le volant et de pousser sur les routes des plaines qui surplombent le Lac Majeur (Italie). Un cadre paradisiaque magnifié par le plaisir de conduite de cette Opel qui colle à la route grâce à sa transmission intégrale «Adaptative 4×4». Capable de transférer jusqu’à 100% de la puissance à l’un des deux essieux, ce dispositif répartit le couple moteur en fonction de chaque roue et avec une réactivité qui défie les chronos : 0,080 seconde ! À n’en pas douter, cette transmission est un énième gage en matière de sécurité active, surtout qu’elle est obligatoirement conjuguée au châssis actif Flex Ride, lequel offre le choix entre trois modes (Normal, Touring et Sport), avec à la clé des réglages différents de la direction, des suspensions et du répondant du moteur. Enfin pour ceux qui seraient tentés par le break Insignia –et ils sont de plus en plus nombreux–, l’importateur d’Opel (CFAO Motors Maroc) qui étudie le lancement de cette version 4×4, a déjà homologué dans son catalogue une version Sports Tourer CDTI (160 ch) normale (2 roues motrices). Affichée à 449.000 DH, cette belle pièce n’a pas laissé de marbre ceux qui l’ont découvert durant l’Auto-Expo.


Opel : la révolution intérieure
La marque italienne Riva est aux bateaux de plaisance, ce que Rolls-Royce est à l’automobile : un label d’excellence. Pourquoi évoque-t-on les bateaux Riva ? Tout simplement, parce que c’est à cette grande maison italienne que la marque à l’éclair a associé son image pour présenter à la presse l’évolution du style intérieur des Opel. Dans l’entrepôt de Nautica Barberis situé aux abords du lac de Castelleto Sopra Ticino (environs de Milan), de nombreuses pièces de la collection Riva étaient exposées dans cet endroit qui sert autant de musée que de lieu de restauration de hors bord et autre yachts de la marque. Et c’est entre de somptueuses coques en bois lisse et travaillées à la main, qu’un atelier de design Opel avait été dressé. L’occasion pour Uwe Müller (photo), designer d’intérieur chez Opel, de prendre la parole pour d’abord parler de similitude entre la finition d’exception des hors-bords Riva et l’intérieur noblement travaillé de l’Insignia. «Notre langage stylistique a énormément changé, y compris dans l’habitacle lequel combine des matériaux de grande qualité avec un haut niveau de précision dans l’assemblage», dit-il. Puis d’expliquer : «Mais avant toute chose, nous testons chaque matière (…) son aspect, son toucher, son odeur… tout cela est pris en compte». «Résultat», conclut M. Müller, «nous comptons aujourd’hui beaucoup d’acheteurs de l’Insignia en provenance du segment premium». Preuve de la réelle montée en gamme des Opel.

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