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Présentation internationale : Peugeot 207 SW : La lionne qui fait aimer le break

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Quinze mois après avoir lancé sa 207, Peugeot la décline en variante SW. Un break qui vient capitaliser sur le succès de la berline (lire encadré) et qui vient combler le vide laissé par la 206 SW dont la production (à l’usine britannique de Ryton) avait cessé en décembre 2006. Et chez Peugeot, la 206 SW est tout sauf un échec commercial, puisque ce modèle s’est vendu à plus de 368.000 exemplaires dans le monde, soit près de 10% des ventes totales de la gamme 206. Une niche diront certains. Pourtant, le segment des breaks compacts est bien florissant actuellement et très prometteur à moyen terme. Du côté de la marque au lion, on parle plutôt de «break de loisirs», tout en avançant des qualités d’ordre pratique.
Mais à n’en pas douter, le point fort de cette Peugeot est bel et bien sa silhouette. Voilà un moment que les modèles du constructeur sochalien parlent le même vocabulaire stylistique.
Un langage maîtrisé et principalement incarné au niveau de l’avant à travers un regard expressif. Comme la berline éponyme (ainsi que la plupart des autres Peugeot), la 207 SW reprend à son compte les grands phares remontant sur les ailes, ainsi que la large prise d’air au niveau du bouclier et qui s’assimile à une bouche béante. En fait, entre ces deux 207, rien ne change jusqu’au pied milieu. Le break SW s’autorise alors un vitrage latéral plus long et remarquablement profilé, surtout lorsqu’il reçoit (en option) des barres de toit. Des barres originales par leur dessin et robustes par leur structure en aluminium puisqu’elles peuvent supporter une charge de 75 kilos.
D’en haut, la chute du pavillon dicte la forme arquée et inclinée dudit vitrage, tandis qu’au niveau de la ceinture de caisse, un mouvement custode se dresse à la façon d’une 407 SW.
Toujours de profil, on ne peut qu’apprécier l’effet de symétrie entre la forme de la lunette et celle des blocs de feux qui prennent naissance loin dans les flancs. Vue d’arrière, ces même feux révèlent la présence de diodes électroluminescentes, tandis que la poupe à la fois massive mais contenue, promet un certain volume de chargement. Sur cette question, les responsables de Peugeot annoncent un coffre d’une capacité de 337 dm3 en norme VDA (sous tablette), soit 67 dm3 de plus que celle de la 207 berline. Mais surtout, ces mêmes responsables aiment à préciser quelques aspects fonctionnels. D’abord, l’accessibilité à ce coffre à travers l’ouverture indépendant de la lunette arrière. Un accès qui permet par exemple de poser un vêtement sur le cache-bagages sans dévoiler le contenu du coffre; de compléter le chargement de celui-ci; ou encore de retirer un bagage indépendamment des autres sans tout ouvrir, puisque la tablette se replie en accordéon. Autre aspect pratique, celui de la modularité.
Les sièges arrière se rabattent et s’escamotent de façon ingénieuse en abaissant l’assise, ce qui permet alors d’obtenir un plancher plat.
Dans l’habitacle, la quasi-totalité des éléments sont identiques à ceux de la 207 berline : la planche de bord, les commandes de la console centrale, les garnitures, les panneaux de portes…
En revanche, la 207 SW offre une impression de bien-être bien plus conséquente que la berline dont elle dérive et notamment lorsqu’elle reçoit l’optionnel toit panoramique en verre. Un seul regret : l’allongement de la carrosserie à 4,15 m (soit 11,9 cm de plus que la 207 «normale») ne profite que sommairement à la longueur habitable aux places arrière. Sous son capot, ce break SW reprend en grande partie la gamme moteur de la 207. En essence, les blocs 1.4 de 75 ch, 1.6 Vti de 95 ch et 1.6 THP de 120 ch, puis en Diesel, le 1.6 HDi dans ses deux configurations de puissance : 90 et 110 ch. C’est d’ailleurs ce dernier qui équipait notre modèle d’essai avec lequel nous avons parcouru près de 150 km. Un trajet qui nous a permit d’apprécier un joli «toucher de route» pour ce break qui, en authentique Peugeot, a fait preuve d’un comportement routier rigoureux et exempt de toute critique.
Exception faite du moteur, dont la sonorité à froid est tout sauf discrète. 
Commercialisé en France et en Europe depuis le début juillet, le break 207 SW devrait débarquer chez Sopriam et son réseau au courant du dernier trimestre 2007.
Son prix n’a pas encore été fixé, mais devrait vraisemblablement tourner autour des 200.000 DH. Mais ce qui reste sûr, c’est que la 207 SW réussira à faire aimer le break à la clientèle marocaine.

Ça roule pour la 207 berline

«Nous sommes très satisfait des performances commerciales de la 207». C’est par cette déclaration qu’a commencé Annick Pommier, l’une des responsables communication d’Automobiles Peugeot lors de la présentation de la 207 SW. Et pour cause, la 207 s’est déjà vendue à plus de 567.900 exemplaires dans le monde depuis son lancement en avril 2006. Mais surtout, la 207 est le quatrième véhicule le plus vendu d’Europe (avec 8,5% de part de marché) et leader de son segment, le B2, soit celui des citadines (avec 9% de part de marché). Enfin, la 207 connaît également un joli succès au Maroc où elle s’est vendue à plus de 1.200 unités depuis sa commercialisation intervenue durant l’été 2006.

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