Le Groupe ambitionne un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards d’euros
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Renault veut doubler ses ventes en dehors de l’Europe, notamment en Chine considérée comme le plus grand marché automobile mondial, où le groupe compte accélérer ses activités en écoulant 550.000 unités en 2022 contre 35.000 en 2016.
[/box]Renault veut vendre cinq millions d’unités en rythme annuel en 2022, soit une hausse de 44% par rapport à 2016. C’est ce qu’a révélé, vendredi dernier, Carlos Ghosn, PDG du Groupe Renault, en présentant un plan stratégique offensif baptisé «Drive The Future».
M. Ghosn a également précisé, lors d’une conférence à la Défense, que cette feuille de route va s’appuyer sur une «croissance mondiale» des ventes, mais aussi sur une réduction des coûts de fabrication. Au terme de ce nouveau plan, l’entreprise au losange ambitionne un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards d’euros ainsi qu’une marge opérationnelle de 7% et un flux de trésorerie positif chaque année.
Réduction de la dépendance de Renault vis-à-vis de l’Europe
Le plan «Drive The Future» prévoit de réduire la dépendance de Renault vis-à-vis de l’Europe, où il a réalisé encore 56,7% de ses ventes en 2016. Renault veut doubler ses ventes en dehors de l’Europe, notamment en Chine considérée comme le plus grand marché automobile mondial, où le groupe compte accélérer ses activités en écoulant 550.000 unités en 2022 contre 35.000 en 2016, tandis qu’en Europe les volumes de Renault devraient rester à peu près stables à 1,8 million d’unités.
Elargissement de la gamme électrique
Renault a également promis que sa gamme 100% électrique passerait de trois véhicules aujourd’hui à huit en 2022.
Douze modèles hybrides seront, en outre, commercialisés à cet horizon, dont une version de la prochaine Clio, ainsi que «15 véhicules Renault autonomes», a précisé l’entreprise qui veut investir 18 milliards d’euros en recherche et développement au total d’ici à 2022.
«En matière de mobilité électrique, nous étions pionniers hier, nous sommes leaders mondiaux aujourd’hui, en prenant en compte l’alliance avec Nissan et Mitsubishi, l’ambition étant désormais d’en faire une activité cruciale et rentable», déclare le PDG de Renault.
35.000 embauches à l’échelle mondiale
Côté emploi, le groupe prévoit 35.000 embauches à l’échelle mondiale pendant la durée du plan, tout en précisant qu’une très grande partie de ces recrutements sera des remplacements, selon M. Ghosn.
Hors Avtovaz, le groupe Renault comptait à fin 2016 quelque 124.000 employés, dont le quart en France. Avec ses marques Renault, Dacia, Samsung Motors, Alpine et Lada, il est présent dans 127 pays.
Le groupe au losange, qui fêtera l’année prochaine ses 120 ans, ne s’est jamais aussi bien porté. En 2016 il a dégagé un bénéfice net record de 3,54 milliards d’euros. «Le Groupe Renault est désormais un groupe mondial sain et rentable qui envisage l’avenir avec confiance. «Drive the Future» ambitionne de réaliser une croissance forte et durable en tirant parti des investissements dans des régions et produits clés, en capitalisant sur les ressources et technologies de l’Alliance et en améliorant notre compétitivité. S’appuyant sur l’engagement des hommes et des femmes de Renault, ce nouveau plan libérera tout notre potentiel pour innover et croître dans une industrie qui évolue rapidement», conclut M. Ghosn.