Cyberattaque
Le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR) a annoncé la reprise partielle de sa production un peu plus d’un mois après sa mise en pause forcée en raison d’une violente cyberattaque. Cette reprise s’accompagne d’un programme de financement destiné à apporter «des liquidités immédiates» aux nombreux fournisseurs du groupe, fragilisés par les retards de paiements et une baisse de l’activité engendrés par l’attaque.
La production de JLR doit reprendre de manière progressive dans deux usines britanniques des West Midlands (centre) puis s’étendre à d’autres sites du groupe. Révélée le 2 septembre, la cyberattaque avait contraint JLR à fermer ses systèmes et sa production — pour un coût de 50 millions de livres par semaine en perte de production, selon la BBC. L’entreprise, propriété du groupe indien Tata Motors et qui emploie 34.000 personnes au Royaume-Uni, avait reçu fin septembre le soutien du gouvernement britannique, via une garantie de prêt lui permettant de débloquer jusqu’à 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros). Un soutien destiné à venir en aide à sa chaîne de production, la plus grande du secteur automobile britannique, composée en grande partie de PME et qui emploie environ 120.000 personnes. JLR promet avec son «programme de financement à court terme», qui fait suite à cette aide gouvernementale, de payer les fournisseurs éligibles «beaucoup plus rapidement».













